S’il y a quelque chose à comprendre
Je comprends et retiens l’idée
Si les mots sont beaux et bien agencés
J’en garde le souvenir en ambre
Le flot de sève une foi séché
Filtre la lumière qui modèle
La paroi de la mémoire passée
L’encre des neurones se dégèle
Emmagasinées dans le courant
Les formulations conceptuelles
Ont stagné et formé un étend
Qui fait miroiter ce fameux soleil
Le silence obscurci des profondeurs
S’est modéré entre l’hiver et l’été
Je ne suis pas muni du bouton power
A mes câbles, laissez moi branché
Mais rien ne pourra liquéfier
L’imperméable cristallisé
Du sang des végétaux vertébrés
Dans les ténèbres continue à couler
S’échappe un ruisseau affluant
Jusqu'au grand fleuve ressourçant
Les vagues cassent la croûte de l’océan
Il y a pollution mentale d’armement
Je la garde carte blanche
Et t’offre un drapeau blanc
Je ne suis pas étanche
A quitter votre isolement
N’aimant pas faire de choix inutilement
Les vielles idées me servent de nutriment
Si tu veux aimer ton environnement
Allumes le calumet de la paix calmement
Car la pollution de la guerre est mortelle
Elle est extrêmement empoisonnante
Pour ma défense je descend et ruisselle
Juste simplement comme l’eau courante
Vous êtes figés sous la menace
La cocotte est bouillante en bas
De quoi briser les cœurs de glace
Vaporiser ou exploser, on verra
Besoin d’air, besoin d’espace
Vas te changer les idées
Pour éviter la casse