Bonjour !!
Les nuits sont plus fraiches, mais le soleil est toujours là, septembre et les vendanges approchent ! Je viens vous raconter mon 15 Août , je n'ai pas vu caché derrière un pin parasol Mon Cher Oncle Jules, mais dans nôtre groupe il y avait un Jules, un papé comme on dit chez nous !!
Hier, nous étions face à face avec la tour de Barberousse , au milieux des
étangs, des pinèdes et des vignes, où seuls le chant des cigales , le roulement sourd
des voitures, la route étant à deux cents mètres,et un avion dans le ciel, venaient
compléter l'ambiance . Tous autour d'une grande table, sous le auvent, chacun
ayant apporté sa saquette mais faisant profiter aux autres de ses spécialités, nous
devisions gaiement ou gravement suivant les sujets et raconter nôtre année écoulée
.
A côté dominant le paysage, chacun nous avons déposé une de nos deux boules
dans le T-shirt d'un copain, hum ! les boules avaient du mal à y contenir, pécaïré
sept boules, pauvre de lui pour les lancer et déterminer ainsi les équipes . Et
chacun essayant de boen lancer sa boule dans ce chemin caillouteux, où le moindre
petit cailloux faisait s'envoler l'envie de marquer un point, malgré nos efforts
confondus , qui essayait la petite côte espérant que la boule descendrait, qui
essayait de faire des carreaux, pour disperser les boules adverses, nos quatorze
boules lancées n'y suffirent pas, ils ont été les plus forts, et les cris fusaient, et
les fou rires en cascades s'y mêlaient, pendant que sous le auvent neuf autres
copains discutaient ou se baladaient . Soudain, nos rires furent interrompus et la
partie de boules aussi, par une vision spectaculaire qui aurait pu être dramatique,
une voiture là-bas sur la route par delà les vignes et la garrigue, une voiture a fait
un tête à queue et a basculé dans une vigne en contre-bas de trois mètres .
Nous nous mîmes à courir, on voyait que sur la route des gens s'agglutinaient, mais
un copain qui avait sur lui son télephone portable appela aussitôt les secours, après
son retour des lieux de l'accident, il nous apprit que le conducteur et ses
passagers étaient indemnes . Oufff, nous étions soulagés, mais nôtre partie de
boules n'a pas repris, les rires s'étaient arrêtés, nos regards accrochés au balai
incessant des pompiers et policiers, la voiture extraite de sa course finale emportée
vers un autre horizon . Le soleil palissant jetait encore ses quelques rayons sur la
tour Barberousse trônant entre la mer et l'étang, la rendait éblouissante, tel un
bijou dans son écrin , le groupe se dispersa, certains partirent vers leurs
obligations et nous restâmes dans ce bel havre de paix jusqu'à la nuit , soupant des
restes du midi en dégustant de nos vins, puis éclairés par la lune se mirant dans
l'étang, nous nous quittames à regrets, avec des projets de randonnées ........