Il y a des jours, il parait que je ris quand je pleure.
Je crois que je dois rire souvent alors !
J'en ai de la chance que ma vie respire entre deux continents, entre deux mondes, entre l'orient et l'occident.
Faut-il choisir un camp ?
On m'a toujours dit que non. Qu'il y a des portes entre les deux mondes.
Mais voilà, le monde devient tellement fou, que l'occident où je respire, veut me faire croire que l'orient de mes racines est composé de sauvages sanguinaires, de bêtes, de chiens.
Sans doute à cause des mauvaises mamans qu m'ont élevée, je ne comprends rien à cet occident qui m'entoure.
Je redoute plus que tout le moment où une "bonne âme" me forcera à choisir un camp. Je redoute cet instant pour ces "bonnes âmes".
De mes 2 continents, 3 alphabets, 4 religions, et 5 nations, je répondrais, envers et contre tout, que je suis d'ici et de là-bas en même temps.
Moitié comte de Grestoke et moitié sauvage, je hurle en silence de voir l'une de mes 3 civilisations piétinée.
Il me reste les deux autres, me direz-vous !
Vous feriez quoi si on vous demandait de vous amputer d'une jambe ?
Vous ne seriez pas d'accord !
Mais si on vous persuade insidieusement que l'une de vos jambe à la gangrène. Alors là, peut être aller-vous bénir le chirurgien mutilateur ?
Ce soir, personne ne me fera croire que l'orient à la gangrène.
Ma chèvre au cèdre, ton pays vit comme mes ancêtres, bigarré, écossais, moucheté de pleins de cultures avec en prime, la cerise de l'alphabet, du livre, des galettes au thym, des.....
Depuis que le monde est monde, ou presque, au dessus de mon bureau, une porte est toujours ouverte. Je ne vois aucune raison de la fermer.
Je ne la fermerai pas