On ne s'entend plus dans ce souk !!!!!!!!!!

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Les portes des dunes

Ecris-le me dit la voix !

J'y arrive pas !
Si la peur s'arrête, la vie s'arrête avec elle, mon carburant c'est ça !

Plage des miradors, plage des roses, plage des anciennes dunes.

Sirène, grain de sable, eau, oiseau gris cendré.


Saint Exupéry s'approcha du jardin des roses. Elles étaient toutes là, étrangement silencieuses. Derrière lui, la forêt des lianes était immobile. Ca fait du bruit des lianes silencieuses. On croirait que ça fait peur !
La plage semblait singulière. Calme, comme avant une explosion.
Sans savoir de quoi, Saint Exupéry prenait peur. Le mirador de la sirène était immobile. La nuit, la sirène dormait en bas des marches. Pourquoi ?
Munie d'une couverture de survie, l'aviateur décida d'attendre la nuit, pour tenter de percer le secret de cette étrange ambiance.

L'écharpe enroulée autour de la taille de la sirène formait une tache blanche dans la nuit.

Au coeur de la nuit, doucement, il vit la sirène se lever, marcher, pour se rendre au milieu de la plage. Il alluma sa lampe de poche pour mieux voir. Saint Exupéry remarqua alors, que la faisceau de sa lampe se reflétait sur une surface, comme un miroir, mais une surface un peu mouvante. Il s'approcha pour y voir de plus près.

Devant lui, se dressait une lame d'eau, qui traversait la plage, de la mer jusqu'aux dunes, du ciel jusqu'à la terre, et qui coulait silencieusement. Il approcha sa main. C'était un mur d'eau, d'eau silencieuse, qui coulait sans bruit.

Il vit alors la sirène appuyer son front contre ce mur d'eau, y rester appuyée quelques minutes, et retourner s'endormir.

...........

oui, je sais la voix.... :)

Je vais vous dire ce que je pense et que je sens. Même si ça ne sert à rien.

Quand j’ai dit à Bruno que je n’avais pas pris personnellement l’intervention de Robin, j’étais sincère.

Il ne s’agit pas d’une histoire personnelle. Il ne s’agit pas que de moi. C’est nous tous qui sommes devenus ou en train de devenir des pions entre leurs mains. C’est-à-dire des êtres dénués de pensée, de sentiment, d’humanité.

Oui la violence existe. La guerre existe. La mort existe.
Mais on lutte contre la violence, contre la maladie. Alors qu’on justifie la guerre. De quelque bord qu’on soit.

J’ai entendu des Français protester avec virulence contre la politique agricole de l’UE parce que je ne sais quelles fraises espagnoles étaient vendues moins chères que les fraises françaises. Les Grecs sont devenus fous parce que la Feta grecque est devenue danoise etc. Mais quand on ne veut pas manger de MacDo, on finit en prison !

J’ai entendu des Français manifester leur reconnaissance aux Américains qui sont venus les débarrasser de l’horreur nazie. Seraient-ce les mêmes qui trouvent normal que les Américains justifient que l’on nous fasse vivre l’horreur ?

Qui peut dire que son bord n’a pas commis d’erreurs ? Désolée, les «erreurs» c’est les plus forts qui les commettent. Nous, nos erreur sont des crimes. Mais je ne veux pas comptabiliser les crimes. Ni des uns ni des autres. Je veux juste que l’on sache que ce sont des CRIMES et qu’on n’accepte pas d’en être complice !!! Je veux qu’on dénonce les crimes !! Tous les crimes ! TOUS !!

Quand les rumeurs de guerre ont commencé à circuler en ex-Yougoslavie, j’avais dit à un ami (qui me l’a rappelé à diverses reprises) : « Tu sais, la guerre du Liban n’a été qu’un brouillon. Ils vont bientôt passer au propre.».
La propreté, l’ordre. Le propre ! Ça y est. Ils sont passés au propre.
Ils veulent « nettoyer » le Liban disent-il.

Nous ne sommes pas européens, c’est vrai. Nous n’avons pas les beaux dentiers blancs des Américains non plus. Nous parlons fort, nous sommes poilus et de nombreux hommes, chez nous, portent encore la moustache. Vous pensez vraiment qu’il faille nous raser ?

Nous sommes expansifs, bruyants voire braillards, mais nous aimons la vie. Nous aimons nos enfants. Nous aimons notre pays.

Nous n’avons pas toujours raison dans ce que nous faisons ni dans ce que nous disons. Et vous ?

Nous sommes malpolis, braillards et sensuels, nous voyobs la télévison comme une usine à connerie, le net comme un réservoir d'inormations filtrée.
Nous avons des livres, de vielles notes transcrites par papa ou maman, des cartes d'états majors, des atlas en charpie. Nous savons encore transcrire un diagramme de lexis et un pyramide des âges. Nous savons encore étudier un plan de cadastre et une "mercuriale" (courbre du prix des denrées alimentaires). Nous savons encore calculer un taux de rendement à l'hectare.
Et, dieu merci (ha c'est vrai, j'y crois pas !), nous n'avons pas soif !!!!!!!!!

Tenez bon les enfants des cèdres

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Julien Clerc
Ballade en blanc

En blanc,
Les Rois du ciel sur terre
Qui parlent d'Amour
En s'interdisant de la faire...
Blanc,
Les chèques du prix de la guerre,
Du matériel et des misères...

En blanc,
Les mariages et les chimères,
Les trahisons, les adultères...
Blanc,
Le chat qui méprise les gris,
Les tigres, les insoumis...

Blanc,
Qui envahit et qui détruit
L'Amérique en quelques nuits...
Blanches,
Les tuniques sévères
Des gardes Blancs de cette terre.

Blanche,
Blanche la mort qui sort
De la bouche du fusil...
Voilà peut-être pourquoi,
Mon Amour, certains soirs,
Il fait bon d'être un peu noir.
Mon Amour, certains soirs,
Il fait bon d'être un peu noir.