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 Contes de sagesses

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vaga
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MessageSujet: Contes de sagesses   Contes de sagesses Icon_minitimeLun 28 Jan - 20:54

Deux contes que nous avons mis en page pour nos gamins ...
Comme je les aime bien
je vous les livre .....
( réecris par ma collègue )
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MessageSujet: Re: Contes de sagesses   Contes de sagesses Icon_minitimeLun 28 Jan - 20:55

Le Pays des Longues Cuillères
(D’après Jorge Bucay)


Un voyageur arrive à la frontière d’un tout petit pays, appelé
« Le Pays des Longues Cuillères » !

Il passe la frontière et entre dans ce tout petit pays.

Une seule route devant lui
…. tout au bout : une seule maison, très grande avec une large porte d’entrée.

Il arrive à la porte d’entrée.
Sur cette porte se trouve une pancarte souhaitant la bienvenue aux voyageurs et les invitant
à pénétrer dans la maison.
Le voyageur ouvre la porte, et se trouve dans un hall d’entrée !
Ce hall se divise en deux couloirs, l’un allant à gauche, l’autre allant à droite.

Le hasard lui fait prendre le couloir de GAUCHE.
Un très long couloir.
Tout au bout de ce couloir, il y a une grande porte en bois.
Il n’entend rien au début, puis, plus il avance, plus il entend des voix, d’abord sans comprendre ce qu’elles disent…puis en commençant à comprendre !
Au fur et à mesure qu’il avance dans le couloir, les voix se font de plus en plus nettes :
« Aïe ! Ouille ! Au Secours ! Idiot ! Imbécile ! A l’aide ! »
Il s’apprête à ouvrir la porte, mais hésite un peu car ce sont des cris déchirants qu’il entend, des appels au secours, des injures, des pleurs
Que va-t-il trouver derrière cette porte ?
Il décide d’entrer car il veut comprendre pourquoi les gens crient et pleurent !

C’est alors un spectacle terrible qui s’offre alors à sa vue :
Une immense table,
Tout autour une centaine de personnes,
Chacune assise sur une chaise.
Au centre de l’immense table sont posés des plats remplis de bonnes choses à manger
…..tout plein de mets succulents :
du poulet rôti, des frites croustillantes, des saucisses fumantes, de la purée, de délicieux fromages, des légumes, des desserts appétissants, des friandises, etc.
De l’eau fraîche, des jus de fruits, du vin,…
Hélas ! Sur chacun des bras de chaque personne est attachée une très longue cuillère en bois, depuis l’épaule jusqu’à la main, et deux fois plus longues que le bras !
Les longues cuillères de bois empêchent les coudes de se plier,
C’est pourquoi, même si chacun peut piocher facilement dans les plats, grâce aux longues cuillères, personne ne peut mettre quoique ce soit à sa bouche, car personne ne peut plier ses coudes … !
C’est une véritable torture, un supplice que de ne pouvoir manger ce qui se trouve sur la table alors qu’on meurt de faim ! Les gens s’insultent, s’injurient, crient leur impuissance.
Ils ont tous faim, ils ont tous soif, et ne peuvent ni boire ni manger quoi que ce soit !
Le voyageur, épouvanté par ce spectacle, s’enfuit de la pièce en courant après avoir refermé
la porte derrière lui.
Il quitte la pièce du MALHEUR, pour ainsi dire l’enfer !


Il se retrouve dans le hall d’entrée
…et prend alors le couloir de DROITE.

Un couloir exactement pareil au précédent qui se termine par une porte identique.
La seule différence est que notre explorateur n’entend en chemin ni plaintes, ni cris,
ni injures.
Arrivé à la porte, il tourne la poignée et pénètre dans la pièce.
Là encore, une immense table avec des mets succulents en son centre.
Là aussi, une centaine de personnes assises sur des chaises tout autour de la table.
Là également, toutes les personnes ont une longue cuillère en bois attachée à chaque bras, deux fois plus longue que leur bras, avec impossibilité de plier le coude !
Mais ici, personne ne se plaint ni ne se lamente.
Personne ne meurt de faim ni de soif parce que tous se donnent à manger les uns les autres !
Le visiteur sourit en voyant ce spectacle.
Le spectacle du BONHEUR, de la JOIE,… le paradis en quelque sorte !
Il fait demi-tour et quitte la pièce,
… avec le secret espoir que ceux de la pièce de GAUCHE auront l’idée de faire comme ceux de la pièce de DROITE !
Et qu’ainsi le malheur disparaîtra pour laisser la place au bonheur et à la joie.

C’est si simple…il suffit d’y penser …de penser aux autres et de ne pas rester égoïste !
Le chemin de la Vie est plus enrichissant si on le parcourt accompagné que si on le parcourt tout seul.



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Dernière édition par le Lun 28 Jan - 20:57, édité 1 fois
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MessageSujet: Re: Contes de sagesses   Contes de sagesses Icon_minitimeLun 28 Jan - 20:56

Le conte du vieux sage chinois

Un vieux paysan chinois vivait pauvrement.
Mais il possédait un cheval blanc magnifique et beaucoup de ses voisins étaient jaloux
de lui.
Les plus riches lui proposaient sans cesse de lui acheter
Chaque fois qu’on lui proposait une fortune pour l’animal, le paysan répondait :
« Ce cheval est beaucoup plus pour moi qu’un animal, c’est un ami.
…et je ne peux pas vendre un ami ! »
Un jour, le cheval disparut !
Les voisins, rassemblés devant l’étable vide, dirent au paysan :
« C’est logique qu’on te vole ton cheval. Trop de gens le voulaient.
Tu aurais du accepter de le vendre ! »
Le paysan leur répondit : « N’exagérons rien ! Disons que le cheval ne se trouve plus dans l’étable. C’est vrai. Mais… comment savoir si c’est un malheur ou un bonheur qu’il n’y soit plus ? On ne peut le dire aujourd’hui. Attendons…l’avenir nous le dira ! »
Les voisins se moquèrent du vieil homme.
Ils le considéraient depuis longtemps comme un simple d’esprit.

Quinze jours plus tard, le cheval blanc revint tout seul. Il n’avait donc pas été volé !
Il s’était tout simplement sauvé et ramenait avec lui une douzaine de beaux chevaux sauvages. Les voisins revinrent voir le paysan et lui dirent : « Oh là là ! Tu avais bien raison, vieil homme. Ce n’était pas un malheur que ton cheval ne soit plus dans ton étable, mais un bonheur! »
Le paysan leur répondit : « Holà ! Ne nous emportons pas ! Je n’irai pas jusqu’à dire que c’est un bonheur qu’il soit revenu avec ces chevaux sauvages. Contentons-nous de dire que mon ami, le cheval blanc, est revenu.
Comment savoir si c’est une chance ou une malchance ?
Nous verrons bien. Seul l’avenir nous le dira. »
Les voisins partirent, persuadés que le vieil homme était vraiment fou.
Recevoir douze chevaux était un cadeau du ciel. On ne pouvait en douter ! »

Le fils du vieil homme décida de dompter les douze chevaux sauvages afin de les domestiquer. L’un de ces chevaux le fit tomber et le piétina tellement qu’il lui cassa les deux jambes en plusieurs morceaux !






Les voisins vinrent une fois de plus donner leur avis :
« Pauvre ami ! Tu avais raison, ces chevaux sauvages ne t’ont pas porté chance.
Voici que ton fils unique est handicapé.
Qui donc t’aidera dans tes vieux jours ? Tu es vraiment à plaindre. »

Le vieux paysan leur répondit :
« Voyons, n’allez pas si vite ! Mon fils a perdu l’usage de ses jambes, c’est vrai.
Maintenant, qui peut dire si c’est un malheur ?
La Vie se présente par petits bouts..l’avenir nous dira si c’est un malheur ou un bonheur. »

Quelques temps plus tard, la guerre éclata et tous les jeunes gens du pays furent enrôlés
dans l’armée, …tous …sauf l’invalide !
Les voisins vinrent se lamenter auprès du vieux paysan :
« Vieil homme, tu avais raison. Ton fils ne peut plus marcher, mais il reste auprès de toi, tandis que nos fils vont se faire tuer à la guerre. »
Le vieux paysan, toujours aussi sage, leur répondit :
« Je vous en prie, ne jugez pas trop vite. Vos jeunes sont enrôlés dans l’armée, c’est vrai,
le mien reste à la maison, c’est tout ce que nous pouvons dire.
Dieu seul sait si c’est un bien ou un mal. L’avenir nous le dira ! »

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