Recherche de Contes...

LA COLERE


Dans les " ateliers du Mercredi"
nous entamons notre dernière ÉMOTION dans les contes ... et je cherche maintenant des contes où il y a la présence manifeste de la COLERE!

Euh! pas le conte et legende d' IZMIR , il n' est pas traditionnel....

Pour le moment me vient à l' esprit le premier " Kirikou "et "le Prince Tigre ".....

Si certains autres vous viennent à l' esprit!

Dans les histoires de Sagesses , il y a l" sage et le samourai" ....

Merci , comme d' hab à ceux qui m' aident dans ma recherche ....lol!

LES DEUX LOUPS INTERIEURS


Un homme âgé dit à son petit-fils, venu le voir très en colère contre un
ami qui s'était montré injuste envers lui
" Laisse-moi te raconter une histoire...
[1 m'arrive aussi, parfois, de ressentir de la haine contre ceux qui se
conduisent mal et n'en éprouvent aucun regret.
Mais la haine t'épuise, et ne blesse pas ton ennemi.
C'est comme avaler du poison et désirer que ton ennemi en meure.
J'ai souvent combattu ces sentiments"
Il continua :" C'est comme si j'avais deux loups à l'intérieur de moi;
le premier est bon et ne me fait aucun tort.
Il vit en harmonie avec tout ce qui l'entoure et ne s'offense pas
lorsqu'il n'y a pas lieu de s'offenser.
Il combat uniquement lorsque c'est juste de le faire, et il le fait de
manière juste.
Mais l'autre loup, ahhhh... ! Il est plein de colère.
La plus petite chose le précipite dans des accès de rage.
Il se bat contre n'importe qui, tout le temps, sans raison. _
Il n'est pas capable de penser parce que sa colère et sa haine sont
immenses.
Il est désespérément en colère, et pourtant sa colère ne change rien.
Il est parfois si difficile de vivre avec ces deux loups à l'intérieur de
moi, parce que tous deux veulent dominer mon esprit."
Le garçon regarda attentivement son grand-père dans les yeux et
demanda
" Lequel des deux loups l'emporte, grand-père ?"
Le grand-père sourit et répondit doucement
"Celui que je nourris."




Je vous présente MON LOUP NOIR!
Et croyez moi , je le nourri bien ...lol!
Bizarre! il n' aime pas les " punaises".....brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

L' ENFER et le PARADIS


Un samouraï se présenta un jour devant le maître zen Hakuin et lui demanda :
- Y a-t-il réellement un enfer et un paradis ? Et s'ils existent, où se trouvent donc leurs portes ? Hakuin le dévisagea puis lui demanda
- Qui es-tu donc pour poser semblable question ?
-Je suis un samouraï, le premier des samouraïs...
- Toi, un samouraï ? répliqua sur un ton méprisant le maître. Tu ressembles plutôt à un mendiant.
Rouge de colère, le samouraï dégaina son sabre...
-Ah bon, tu as même un sabre ? Mais tu es sûrement trop maladroit pour me couper la tête... Hors de lui, le guerrier leva son sabre pour frapper le maître.
Mais à cet instant Hakuin murmura
- Ici s'ouvrent les portes de l'enfer.
Décontenancé par la tranquille assurance du moine, le samouraï remit, l'épée dans son fourreau et s'inclina.
- Ici s'ouvrent les portes" du paradis, lui dit alors le maître.
Conte du maître zen Hakuin



J' adore ces deux histoires de sagesse...mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Euh je serais capable de t'en écrire un sur le sujet: )))
Vite je file me cacher

Ah lala !

Avec ces bédouins , faut s' attendre à tout ....

Et les trois petits cochons ??????????
"je vais souffler sur votre maison"

j'me sauve...

Est ce de la colère?????

Il y a de " justes" colères et de mauvaises colères !

Un conte de colère se terminant par :
" Les petites choses mal réglées peuvent avoir de graves conséquences."
A vous de chercher.
Une indication : c'est un conte tibétain.

" Les petites choses mal réglées peuvent avoir de graves conséquences."
ça c' est bien vrai!
Les guerres arrivent aussi par ces petites choses mal réglés;
La COLERE nait des petites choses mal réglées.
J' au vu "la folie" apparaitre pour de petites choses mal réglées....
faire " l' autruche" est la meilleure voie pour la grave névrose, la banalité navrante et sclérosante et la "non-vie".
Comme pour les " cadavres" dans les placards , ça pue, et empestent l' environnement.

Mes propres petites "rancoeurs" sont justement dans ces choses mal réglées ou pas réglées du tout car l' autre ne veut pas les régler , persuadé de sa RAISON.
Là , je suis têtue! lol!
Car , il suffit souvent d' une franche explication , sans détours pour régler ces petites choses qui vous empoisonnent la vie et celle de votre entourage.



Bon !
Un conte du Tibet??????
Tu m' intéresses là , la viole ......

Je ne vois pas .....

J' aimerai bien que tu puisses nous le conter ici , hélas , les images sont possibles pour les invités mais pas les liens .
Il te faudra donc soit mettre le texte ici , soit contacter un membre du souk!
Bien à toi.....


( je sens que je vais avoir un conte super pour mes ateliers du Mercredi...lol!)

Bonjours aux tentes des invités spectateurs ....

patience!
je m' habille pour la danse du ventre ..... :lol!: :lol!: :lol!: :lol!: :lol!: :lol!:

Dieu!
Quelle " cabotine" tu es , la Vaga !
Un peu " provoc.... aussi ...

mais sans un peu de provoc , pas de prise de conscience.....
Gus dirait : pas d' éveil .....lol!
Et Nuage dirait: quel ennui sans un peu de provoc!
Et bailler d' ennui , c' est un peu mourir à la vie ...

J'ai le texte original, que m'a envoyé gentillement Jean Louis Le Craver.
Je l'écrirais bien, mais il est un peu long. En résumé, c'est la colère d'une mère oiseau dont le rat a dévoré deux de ses trois oeufs. Elle réclame l'arbitrage du roi des oiseaux : le phoenix, qui refuse : il couve l'unique oeuf de sa vie. Furieuse la mère oiseau règle ses comptes elle-même. Hélas s'en suit une série de catastrophes. L'unique oeuf du phoenix en fera les frais.
Le titre du conte : La Chachatatutu.
Je peux envoyer le texte à une adresse mail.

je vais donc essayer de trouver ce conte avec le titre.....

Tu n' as pas de scan et logiciel de texte!
Merci , la viole .....


Pour MDRRRRRRRRRRRRRR!
Quoi ,
c' était moi il y a quelque temps ( enfin plusieurs et plusieurs lunes), maintenant , c' est vrai , j'ai un peu plus de ventre ..... et les cheveux moins longs .....mais je reste à dominance bleue!
Non mais!

Ce matin , les "mecs" ça suffit!
Mon âge sur un post , mon ventre ici !




pas de texte sur le net ...
mais j'ai la ref du livre

Finalement la viole , vu son prix dérisoire , je vais le commander chez le marchand de presse .... en espérant l' avoir avant mercredi , pour le mettre en scène au niveau voix et gestuelle....lol!

Lundi de pâques ... brrrrrrrrrrrrrrrr

je vais essayer de voir si la presse est ouverte ...
BYEEEEEEEEEEEEEEEEEE!

L’autre jour je me reposais, sous un arbre, quand le chachatatutu est venu se poser sur mon épaule. Vous ... vous ne connaissez pas les chachatatutus ? ? ?
Le chachatatutu est un oiseau qui vit au Tibet. Il est très petit et tout le monde dit qu’il n’est pas beau parce qu’il n’a pas de couleur et qu’il a trois plumes ébouriffées autour du cou. Mais pour moi cela n’a aucune importance, je m’en moque parce que c’est mon ami et c’est cela qui est important.
Le chachatatutu est venu sur mon épaule et il m’a raconté la triste histoire qui est arrivée à une de ses amies.
Une maman chachatatutu avait pondu 3 œufs dans une touffe d’herbe. Trois tous petits œufs. Elle les couvait depuis ... depuis.... quand un matin, la terrible main de la faim lui broya l’estomac, et, notre maman chachatatutu dut laisser ses œufs. Quand elle revint, elle aperçut la queue du rat qui se faufilait entre les herbes. Vite, elle regarda dans son nid : horreur ! ! ! ! l’horrible bête lui avait dévoré deux de ses œufs.
La maman chachatatutu eut un énorme chagrin, qui peu à peu se transforma en une grosse colère.
« Rat tu es le plus fort, mais tu vas me payer ça. Je vais d’un tire d’aile demander justice et réparation ! ! ! ! »
La maman chachatatutu pris son envol et alla trouver le roi des oiseaux qui habitait sur le plus grand arbre de la forêt qui se trouve tout à côté du lac.
Le phénix le plus grand, le plus beau, le roi des oiseaux, était très occupé .Il couvait son unique œuf de l’année ! ! ! ! ! !
« Phénix ! je demande justice et réparation. Le rat vient de manger deux de mes œufs. Dépêche toi avant qu’il ne dévore mon troisième.
- Holà maman chachatatutu tu me déranges pour bien peu de choses.
- Comment ? Deux de mes petits tués dans l’œuf, et, tu trouves que c’est peu de choses ! ! ! ! ! !
- Oui, je trouve, et, je dis que c’est à la mère de protéger ses petits.
- Ah ! bon c’est à la mère de protéger ses petits ! ! ! ! ! Eh bien , Moi la maman chachatatutu je te réponds que les toutes petites choses mal réglées peuvent avoir de graves conséquences. »
En disant cela la maman chachatatutu s’envola et s’installa à nouveau sur son nid Elle avait fiché dans son bec une brindille de bois, pointue comme une flèche. Et elle attendit. Pas très longtemps. Le museau pointu du rat apparut entre les herbes. La maman chachatatutu lança sa flèche et vlan dans l’œil noir du rat. Aveuglée la vilaine bête courut dans tous les sens et rentra dans le premier trou qu’elle trouva. Mal lui en prit, c’était la narine gauche du tigre qui faisait sa sieste à côté du lac. Réveillé en sursaut, ayant toutes les peines du monde à respirer, le tigre zigzagua et plouf, tomba dans le lac. Oui mais, sur le lac le dragon fait la planche pour se détendre et lorsque le tigre tomba sur son ventre, réveillé en sursaut, le dragon fit un quadruple saut périlleux et frappa avec sa queue la branche qui abritait le nid du phénix et cassa l’œuf.
Le phénix fou de colère et de chagrin s’envola et atterrit vers le dragon :
« Ca va pas non ! ! ! ! ! ! qu’est ce qu’il te prend ? Tu viens d’écraser mon œuf, mon unique œuf , mon unique espoir d’avoir un petit. Je demande justice et réparation.
- Je te demande pardon, mais ce n’est pas de ma faute ! !
- Comment ! ! ! pas de ta faute ? ? ? C’est bien toi qui viens de faire un quadruple saut périlleux et casser mon œuf avec ta queue ! ! !
- Oui, oui c’est bien moi, mais ce n’est pas de ma faute c'est celle du tigre qui est venu sauter sur mon ventre . Va lui demander raison. »
Le phénix s’envole vers le tigre.
« Je demande justice et réparation ! ! ! !dit-il.
- Oh ! !oh ! ! !explique-toi
- C’est bien toi qui es tombé sur le ventre du dragon, qui, surpris à fait un quadruple saut, et à casser mon œuf avec sa queue. Je demande réparation....
- Ce n’est pas ma faute. Va voir le rat, et demande lui pourquoi il est rentré dans ma narine gauche, me faisant perdre ma respiration.
Le phénix va trouver le rat :
« Je demande justice et réparation. Dit-il
- Oh ! ! !oh ! ! ! explique-toi
- C’est bien toi qui es rentré dans la narine gauche du tigre, lui faisant perdre sa respiration, et, qui voulant dégager son nez est tombé sur le ventre du dragon, qui, surpris à fait un quadruple saut périlleux, et, qui, avec sa queue a cassé mon œuf, mon unique espoir d’avoir un descendant ? ? ? ?
- C’est bien moi. Mais ce n’est pas ma faute. Va demander à la maman chachatatutu pourquoi elle m’a piqué l’œil avec une brindille pointue. »
Le phénix va trouver la maman chachatatutu :
« Je demande justice. Pourquoi as-tu piqué l’œil du rat avec une brindille pointue ?
- Holà phénix tu me déranges pour bien peu de choses. Tu as perdu un œuf ? J’en ai perdu deux. Et que m'as-tu répondu, quand je suis venue réclamer justice ? C’est à la mère de protéger ses petits ! ! ! ! C’est ce que j’ai fait. J’ai agi selon tes paroles et tu n’as rien à me reprocher. Cependant retiens la leçon : les petites choses mal réglées peuvent avoir de graves conséquences.

Merci merci ...La Viole .....

Demain je retourne pour la commande mais comme ça je vais pouvoir le préparer pour demain , car je conte en école primaire tous les mardis ...lol
Ils sont mes cobayes ...lol!



pour le moment , il va passer par la moulinette symbolique ...lol!

Mais ....
C' est une randonnée .....

J' adore les randonnées en conte!

Merci!

je l' adopte .....
C' est une super histoire!

Et je vais retourner à la randonnée de Moussa ...lol!
Elle bouge pas ... elle ...ne randonne plus depuis ma rentrée de garrigue .... brrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

J' ai eu un franc succès , la viole , avec le conte de Chachatatutu.....

Les enfants ont adorés



et j' aurais le livre dans une semaine , juste pour la grande mise en scène du mercredi ....

Waouhhhhhhhhhhhhhhhh!

Encore merci!

de plus nous avons eu des conversations après sur la colère ....
La bonne colère
et
La mauvaise colère ...
Savez vous , que finalement , les enfants sont plus sages que les adultes ....
Les plus grands ont même parlé du tibet et de la chine , ( a cause de l' origine du conte )... bref des moments très riches ....

En plus aux plus grands , je leur ai raconté " Plumes et prise de bec"



Un livre qui devrait circuler entre forum , car il est édifiant sur la génése des querelles .....

chouette alors !

Babalou!

Comme j'ai essayé de te le faire passer , les albums jeunesse sont les meilleurs livres de philosophie .....

mais les adultes pensent que ce sont pour les enfants .....les benêts !

Les enfants ont aimé. C'est bien.

Il était une fois un grand-père et une grand-mère. Tous les jours, le grand-père allait en montagne ramasser du petit bois pour faire des fagots. Il accrochait toujours le baluchon qui contenait son repas à la branche d'un arbre pendant qu'il travaillait. Un jour, l'heure du déjeuner étant venue, il ouvrit son baluchon et fut bien surpris : un moineau dormait dedans! Il ne restait pas une miette du repas, et le grand-père comprit que c'était le moineau qui faisait la sieste qui avait tout mangé. Le grand-père emmena ce joli petit oiseau avec lui quand il rentra à la maison.
Le grand-père et le moineau devinrent de très bons camarades et étaient inséparables. Pendant son travail, pendant les repas, le moineau voletait toujours autour du grand-père, ou s'asseyait sur son épaule. Le grand-père aimait beaucoup son oiseau, et le nomma "Piou piou", le cajolant et jouant sans cesse avec lui. Un jour, grand-père partit travailler à la montagne en laissant Piou-piou à la maison. La grand-mère mit du riz à cuire pour préparer de l'amidon et partit faire la lessive à la rivière voisine. Le moineau était friand de riz, et il picora un peu dans la bouillie. Il pensait bien que grand-mère se fâcherait, mais la bouillie était si bonne qu'il ne put résister et picorant, picorant encore, finit par tout manger.
Quand grand-mère rentra de la rivière et s'aperçut que toute la bouillie de riz avait disparue, elle se mit fort en colère. Elle cria :
"Qui a mangé toute la bouillie que j'avais préparée?", et regardant l'oiseau, vit que son bec était plein de bouillie. Grand-mère était furieuse; elle criait :
"Méchant oiseau! Sale moineau!", et attrapa le moineau. Pour le punir, elle lui coupa la langue avec une paire de ciseaux et le chassa. Quand grand-père rentra le soir, il appela son oiseau, comme d'habitude :
"Piou-piou, Piou-piou, je suis rentré!"
Mais il n'y avait pas trace du moineau. Il demanda alors :
"Grand-mère, sais-tu où est Piou-piou?", et sa femme lui répondit :
"Ce méchant oiseau a mangé toute la bouillie de riz que j'avais préparée; pour le punir, je lui ai coupé la langue et l'ai chassé."
Grand-père se fâcha et lui dit :
"Quelle horreur! Tu as été bien méchante!" et partit à la recherche de son oiseau.
Grand-père marcha longtemps, et enfin arriva au bord d'une rivière. Là se trouvait un vacher. Il lui demanda :
"Vacher, as-tu vu mon oiseau, le moineau à la langue coupée?"
Celui-ci lui répondit :
"Oui, j'ai vu ton oiseau; mais si tu ne bois pas sept baquets de l'eau qui m'a servi pour laver ma vache, je ne te dirai pas où il est allé."
Grand-père se força donc à boire sept baquets de cette eau sale. Alors, le vacher lui dit :
"Continues ce chemin tout droit, et demande de nouveau au fermier que tu rencontreras."
Grand-père reprit la route, et arriva à l'endroit où se trouvait le fermier, qui lavait son cheval. Il lui demanda :
"Fermier, as-tu vu mon oiseau, le moineau à la langue coupée?"
Celui-ci lui répondit :
"Oui, je l'ai vu; mais si tu ne bois pas sept baquets de l'eau qui m'a servi pour laver mon cheval, je ne te dirai pas où il est allé."
Grand-père but donc encore une fois sept baquets d'eau sale. Le fermier lui dit alors :
"Continue ce chemin dans la montagne, et va jusqu'à la forêt de bambous; là tu trouveras la demeure de ton oiseau."
Grand-père continua donc sa marche dans la montagne, et entra dans la forêt de bambous.
Grand-père arriva enfin à la maison du moineau, et lui dit :
"Piou-piou, grand-mère a été bien méchante avec toi; pardonne-moi, je t'en prie."
L'oiseau que le grand-père aimait tant était aussi très heureux de le revoir, et lui offrit à manger, le fit se reposer de son long voyage. Tous deux étaient très gais et parlèrent de mille choses. Grand-père se préparait à rentrer et pensait emmener Piou-piou avec lui, mais le moineau refusa, lui disant :
"Je ne peux pas retourner chez grand-mère."
Grand-père était bien triste de rentrer sans Piou-piou, mais il comprenait bien que le moineau ne veuille pas revenir. Il allait donc partir quand Piou-piou apporta deux malles, une petite et une grande, et dit :
"Grand-père, je t'offre une de ces deux malles en souvenir; laquelle veux-tu, la grande ou la petite?"
Comme grand-père était âgé, il répondit que la petite était bien suffisante pour lui, et partit avec la petite malle sur son dos. Quand il fut arrivé à la maison, il ouvrit la malle, et grand-mère et lui furent bien étonnés : elle était remplie d'or, d'argent, de bijoux; c'était un véritable trésor! Au récit de grand-père, grand-mère se mit en colère :
"Mais pourquoi as-tu donc choisi la petite malle? Puisque c'est ainsi, moi je vais aller chercher la grosse!"
Grand-mère partit donc, et suivit le chemin que grand-père lui avait indiqué. Elle arriva à l'endroit où se trouvait le vacher, et lui demanda :
"Vacher, as-tu vu le moineau à la langue coupée?"
Celui-ci lui répondit :
"Oui, je l'ai vu; mais si tu ne bois pas sept baquets de l'eau qui m'a servi pour laver ma vache, je ne te dirai pas où il est allé."
A ces mots, grand-mère se mit en colère et lui dit :
"Quoi? Tu ne penses pas que je vais boire cette eau dégoûtante! Je sais où il faut aller, je n'ai pas besoin de toi."
Grand-mère se remit en route, et rencontra le fermier; de la même façon, elle refusa de boire les sept baquets et marcha jusqu'à la maison du moineau.
Une fois là, Piou-piou lui demanda :
"Grand-mère, pourquoi es-tu venue me voir?"
Celle-ci lui répondit :
"Jusqu'à présent j'ai toujours veillé sur toi, aussi je viens te rendre visite."
Le moineau à la langue coupée servit à manger à grand-mère, mais celle-ci lui dit :
"Je suis pressée, donne-moi mon cadeau, il faut que je rentre."
Piou-piou apporta alors les deux malles, et dit à grand-mère :
"Laquelle veux-tu, la grande ou la petite?"
Bien sûr, grand-mère choisit la grande malle :
"Je suis encore jeune et en forme, donne-moi la grande malle." et partit en portant la lourde malle sur son dos.
Après avoir marché quelque temps, grand-mère commença à être fatiguée, et décida de s'arrêter un instant. Elle avait également très envie de voir ce qu'il y avait dans la malle, mais Piou-piou lui avait bien recommandé de ne pas l'ouvrir avant d'être rentrée chez elle. Grand-mère voulait tellement voir quels trésors elle possédait qu'elle passa outre et souleva le couvercle. Alors des serpents, des mille-pattes et un tas d'autres bêtes et monstres sortirent de la malle, et punirent la grand-mère qui avait coupé la langue du moineau

Très beau ce conte et plein de messages symboliques ...

On y parle de riz
Est ce un conte asiatique , le PIAF!

Peux tu m' en donner les références car il me convient et je vais le conter ....
mais il me faut en savoir plus sur les origine du conte ....

Là où je suis étonnée c' est que traditionnellement les epreuves vont pas TROIS et pas par DEUX....

Je vais donc y reflechir ....

En repensant a cette vieille mégère qui râle tout le temps , notre petit pécheur et le poisson d' or possède aussi de la mauvaise colère ......la colère de l' envie .....