Lecture -Le rocher de Tanios

"Nous n'avions d'autres équipements que nos mains et nos jambes nues, mais notre peau savait coller à la peau de la pierre, et aucun colosse ne résistait."

"On l'avait surnommé Tanios-kichk. Il était venu s'assoir sur ce rocher. On ne l'a plus jamais revu."

"C'est ainsi que s'exprimait mon grand-père quand il ne voulait pas me répondre, il lançait des bribes de phrases comme s'il indiquait un chemin, puis un autre, puis un troisième, sans toutefois s'engager dans aucun."

"A travers ces mots que je dois écrire, c'est souvent sa voix qu'il faudra écouter."

"Toi qui lira mon livre, montre-toi indulgent."

"Pourtant, il avait tout ce qu'un homme peut attendre de la vie. Son passé s'était dénoué, la route de l'avenir s'était aplanie."

En ce temps-là le ciel était si bas qu'aucun homme n'osait se dresser de toute sa taille. Cependant, il y avait la vie, il y avait le désir et les fêtes. Et si l'on attendait jamais le meilleur en ce monde, on espérait chaque jour échapper au pire.

"Ce matin j'ai vu la main du cheikh"...
Aucune main n'avait autant d'importance. La main de Dieu et celle du sultan ne prodiguaient que les calamités globales , c'est la main du cheikh qui répandait les malheurs quotidiens. Et aussi parfois les miettes de bonheur.

On était depuis des siècles sous de règne de l'arbitraire, et si jamais il y avait eu jadis un âge d'équité, pluspersonne n'en avait gardé le souvenir.

Car si "notre cheikh" tenait à chacune de ses prérogatives, il ne faisait pas, comme tant d'autres seigneurs, bon marché de ses devoirs.

Lamia protait sa beauté comme une croix.

Il était, comme on dit au village, "de ceux qui ne rient pas en présence d'un pain chaud".

"Il ne sait faire ni le bien, ni le mal", se contentait-on de dire avec une parfaite mauvaise foi.

Inspirer une tendresse apitoyée est peut-ête, pour certain, l'un des ressorts du jeu amoureux, pas pour lui, il n'eut jamais voulu de cette flèche dans son carquois !

Il se fit apporter sur un plateau les mets les plus légers, du pain, de l'origan à l'huile d'olive, du lait caillé égoutté.
(mmmmmmmmmmm)

Sa vie entière ne fut qu'une succession de passages.


(hi hi hi là c'est rigolo ):

La famille du cheikh était chrétienne depuis des siècles, ce qui ne 'empèchait nullement de revendiquer au nombre de ses ancêtres, Abbas, l'oncle du prophète, ainsi qu'une bonne douzaine de califes; il y avait d'ailleurs sur le mur de la salle aux piliers, juste derrière l'endroit où le cheikh avait l'habitude de s'assoir, un panneau large et haut sur lequel était tracé un arbre généalogique qui eût fait palir d'envie bien des têtes couronnées, y compris celle du sultan d'Istambul, dont les origines ne remontaient nullement à la noble famille mecquoise mais se perdait plutôt, tout calife qu'il fût, dans les steppes de l'Asie orientale.

(Y'a un papy qui se marre là-haut)

"Je n'ai pas marié ma fille pour qu'elle soit à l'abri du besoin, vois-tu. Je l'ai mariée au fils d'une grande famille pour qu'elle soit respectée dans la maison de son époux autant qu'elle l'a été dans celle-ci."

"Il y a malheureusement des hommes qui ne se calment que dans la mort. Si c'est celà, le remède, nous avons dans la contrée des milliers d'hommes qui savent l'administrer."

"...des hommes tels que lui ne cherchent pas à convaincre ou à être convaincus, tout pour eux est échange de coups, et s'il n'avait pas rendu séance tenant tous ceux qu'il avait reçus, il y a lieu de s'inquiéter."

"-pourquoi voulez-vous que nous mourrions pour la religion du pape, quand Rome nous ignore.
-Comment celà ?
-Ils n'ont aucun respect pour nos traditions. Un jour, vous verrez, ils finiront par nous envoyer des curés célibataires qui regarderont nos femmes avec concupiscence, aucune d'entre elles n'osera plus se confesser, et les pêchers s'accumuleront sur nos têtes.
...
-En France, tous les prêtres sont célibataires, et ce sont de bons chrétiens !
-En France c'est en France, ici, c'est ici ! Nous avons toujours eu des curés mariés, et nous leur avons toujours donné la plus belle fille du village pourqu'ils aient l'oeil rassasié et qu'ils ne regardent pas avec envie les femmes des autres.
-Il y a des hommes qui savent résistrer à la tentation.
-Ils résistent mieux si leur femme est à leur côté !
Les visiteurs hochaient la tête de plus belle, d'autant qu'ils étaient à présent rassurés sur les véritables intentions de leur cheikh, lui dont les ancêtres s'étaient faits chrétiens justement pour se conformer à la foi de leurs sujets."

Y'a la-haut un papy qui rigole, je crois, en lisant ça...

Ne poste surtout pas les dernières lignes de cette lecture sur un autre forum, tu vas te faire tuer La_nuance...

"Mais l'évènement était trop important pour être pesé à l'aune des conventions."

"Je ne veux pas que ce village se remplisse de veuves, génération après génération, parce qu'un jour nous avons manqué de patience avec ces innomables. Faisons confiance à Dieu, Il saura leur faire payer !"

"Vengeance des sans-bras"
"On me demande pourquoi je me lamente sur mon sort,
Comme si jamais avant je n'avais souffert des sauterelles !
Il est vrai quelles avaient envahi mon champ l'année dernière,
Mais celles de l'année dernière ne dévoraient pas les moutons."

"Et on riait jusqu'à l'oubli."

"Ne dit-on pas que les époques sombres se traversent de fauss leur en fausse lueur, comme lorsque, dans la montagne, au printemps, l'on se retrouve au milieu d'un cours d'eau, et qu'on doit avancer vers larive en sautant d'un pierre glissante à une autre ?"

"Beau-père et gendre se lançaient depuis un moment déjà des flèches trempées dans le miel..."

"La parole du sage s'écoule dans la clarté. Mais de tout temps les hommes ont préféré boire l'eau qui jaillit des grottes les plus obscures."

"...il fallait être complètement démuni, ou désaxé, ou tout le moins fort original pour sortir kcheif -- nu-tête -- un mot qui sonnait comme une réprimande."

"Les pièces de l'atroce charade ne s'emboitèrent dans son esprit que lentement, l'une après l'autre."

Le mot kichk n'était nullement destiné à servir de sobriquet ; il désigne une sorte de soupe épaisse et aigre à base de lait cailé et de blé. C'est l'un des plus vieux monuments culinaires que l'on puisse visiter aujourd'hui, on le prépare à Kfaryabda de la même façon qu'il y a cent ans, qu'il y a mille ans, qu'il y a sept mille ans."

Bon!
Du moment que deux forumeurs sachent de QUOI ils parlent , c' est le principal ????

Mais j' ai rien saisi du sujet!

lol, cherche pas Vagabonde, y'a rien à comprendre, c'est juste du stockage.
Nous sommes deux à nous pencher sur ce bouquin "Le rocher de Tanios" d'Amin Maalouf. Je mets mes notes de lectures ici, comme ça ma "complice" y a accès où qu'elle puisse se trouver.
En public aussi, juste pour voir si certaines phrases font une "étincelle" à quelqu'un.

Et puis, il y a toujours ce "truc" incompréhensible : je devrais sentir le contraire de ces phrases, et je les sens en moi. J'essaye humblement de comprendre pourquoi...
Et puis, et puis, il y a les passages de bouffes, repas et mangeailles. Je devrais découvrir des saveurs que je ne connais pas, un goût d'étrange et d'exotisme. Mais voilà, non, les noms arables je ne les connais pas, mais les saveurs, les parfums, certains procédés culinaires de base, je les connais depuis toujours...C'est le contraire, mais pareil...

"A chaque époque...il s'est trouvé parmi les gens de Kfaryabda un personnage fou, et lorsqu'il disparaissait, un autre était prêt à prendre sa place comme une braise sous la cendre pour que le feu ne s'éteigne jamais. Sans doute la providence a-t-elle besoin de ces pantins qu'elle agite de ses doigts pour déchirer les voiles que la sagesse des hommes a tissés."


"...(le cheikh)...et il avait du ravaler sa colère et un peu de sa dignité."

"...et au moment où elle devait être enterrée, certaines femmes du village avaient aux lèvres cette hideuse imprécation : "Que Dieu l'enfonce d'avantage !."

"...mon épouse vous a donné le restant de son âge."

euh!
exactement ce que je pense , en regardant la bataille rangée des lozeriens ....lol!

"Depuis que je t'ai connu, Saïd beyk, le mot voisin est plus agréable à mes oreilles que le mot frère."

"C'est ton sang noble qui parle par ta bouche, Saïd beyk ! dit le pasteur en arabe, l'arabe un peu guindé des orientalistes."

"...il leur a promis de leur apprendre l'anglais et le turc, en plus de la poésie arabe et de la réthorique."

(haaaaa, la réthorique...)

"S'il réussit à convertir mon tailleur, il aura fait un exploit... Mais je ne suis pas sûr que ce soit du goût de bouna Broutros ; pour lui juif vaut mieux qu'hérétique !"

! l'école des anglais !

"...la querelle avec le patriarche revenait comme un vieux couteau sur une vieille plaie."

Le curé :
"-Et encore, dit-il à la khouriyyé, avec cette mule, on sait où elle va, elle n'aurait pas eu l'idée de marcher droit vers le précipice. Alors que ce cheikh et ce patriarche, ils portent tous les chrétiens sur leur dos et ils courent s'écorner comme des boucs.
-Va faire ta prière à l'église, lui dit son épouse. Si Dieu est bon avec nous, il installera dès demain une mule au chateau, et une autre au patriarcat."

Le curé :
"Si j'ai bien compris, notre cheikh a pris sa décision.
-C'est ton patriarche qui l'a prise pour moi, j'ai fait tout ce que je pouvais, j'ai la conscience tranquille."

Le pasteur anglais :
"Celà aussi je le promets, cheikh Francis. La réthorique, la poésie, la calligraphie, les sciences, le turc, le français, l'anglais. Et chacun garde sa religion."

"Car si le pasteur était sincèrement préoccupé par la formation des jeunes esprits, il n'était pas indifférent à la politique orientale de Sa Gracieuse Majesté."

Ce qui est intéressant (aussi) la_nuance c'est de voir quels sont tes choix :).

Je vais relire en fonction de cela :)

Et ce ne sont pas le contraire des tiens ?

:)

eh! eh!

et où l' on retrouve le cheikh -francis ...mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

...je vais finir par le LIRE ce livre ...

Peux tu en donner la référence?
Et s' il existe en livre de poche ?

Le pasteur anglais : "Je ne songerai pas à me battre pour qu'il continue à fréquenter cet établissement si les considérations scolaires étaient les seules que je doive prendre en compte...
Teach me if you can !"


Mehémet Ali Pacha, vice-roi d'Egypte vaut bâtir une nouvelle puissance sur les décombres de l'empire Ottoman. (1960 R.A.U.).
Les Anglais 'en veulent pas, les Français oui ! ===> canal de Suez.

Les deux ailes de l'empire....une vers l'Afrique, une autre vers les Balkans...le "corps", le point de liaison, c'est le Mont-Liban...
(c'est bizarre, pappy disait pareil...)

L'émir de la Montagne, à été contraint de passer du côté Egyptien, sinon les soldats Egyptiens, commandés par des Français menaçaient de raser son palais...
Profitant de la querelle personnelle entre le village de Cheikh Francis et l'émir, les anglais essayent de le rallier par le biais de l'école.

Utiliser et monter en épingle les rouages complexe du système féodal.

(Vouloir montrer que le fédéralisme ne peut pas fonctionner, ou du moins l'empêcher de fonctionner).

"Se faire la guerre chez nous, pour ne pas avoir à la faire chez eux"
(C'est toujours comme ça, je crois...)

"Lorsque tu as un voeu très cher dont la réalisation te comblera de bonheur, tu peux demander à Dieu de l'exaucer, mais tu ne peux Lui dicter la manière dont il doit s'y prendre... c'est à lui de décider de l'instrument dont il va se servir, un cataclisme, des sauterelles ou les armées d'Egypte."

"Ce qui vient d'être déposé à vos pieds n'est pas notre cadeau pour vous, mais pour votre trésorier afin qu'il puisse faire face aux exigences de l'émir sans avoir besoin de vous importuner."
(acheter un pays...)

"Anglais et catholique, vous êtes le huitième merveille du monde, lui dit bouna Boutros."

serais je transparente ?
cela deviens une manie sur les forums ????lol!

Non Vagabonde, tu n'es pas tranparente, c'est juste que je prends mes notes "à la volée" et que je n'édite pas entre deux...je n'avais donc pas vu ton message.

Voilà les références en "poche" :
http://www.evene.fr/livres/livre/amin-maalouf-le-rocher-de-tanios-2479.php

Merci , nuance

Et donc tu me le recommandes ....

Ce qui serait drôle c' est qu' un jour , TOI , matricule et moi même ( et même d' autres interessés par l' experience ) LISIONS LE MÊME LIVRE et fassions nos commentaires , sur ce livre ....

3 lectures différentes ...j' en suis sûre ...lol!

Vol et pillage :
"-Elle m'a vu et j'ai bien vu qu'elle me voyait. Ce n'est donc pas du vol, c'est du pillage !
-Où est la différence ?
-Les vols sont commis par des misérables, alors que le pillage, c'est comme la guerre, il est pratiqué de tous temps par les nobles et les chavaliers."

"Pourquoi aurais-je besoin d'apprendre une chose pareille ? Je le sais depuis que je suis né !"

hi hi hi, qu'est ce que je ris :
"Trahis ainsi sa mission d'éducateur pour ne pas trahir les interêts de la couronne ? A lire entre les lignes, le pasteur en avait un peu honte."
(Pour Matricule : chez les Ottomans-tatars (ça vient plutôt des tatars qui ont "piqué ça" aux mongols), à côté de la mission de l'école, il y a la mission éducative de la famille, des mères surtout (nous sommes chez les tatars), qui doivent être de supers-profs, afin déviter que les enfants en soient endoctrinés (je dis même acculturés) dans les écoles dont ne sait quel "empire"...)

"-Dieu n'a donné à personne toutes les qualités, révérend. Vous avezl'intelligence, le savoir, l'intégrité, la vertu, le dévouement... Il ne vous manque que le patience.
-... Mais il faut une variété de patience très particulière pour supporter le cheikh Raad. Et cette variété-là, je le crains, ne pousse pas en Angleterre."
(C'est amusant là aussi : on disait avant 1917 :
Le courage ce n'est pas seulement de s'exposer au feu, le courage c'est aussi la patience, la patience dans le danger ; le soldat russe est brave, stoïque, courageux, et patient...)

"Notre Montagne est ainsi, révérend, Vous avez cru punir un élve insolent, vous avez seulement puni son père...La seule manière de lui témoigner votre amitié, c'est de ne pas lui en vouloir pour ce qu'il va devoir dire pour se tirer d'embarras."

J'avais lu ce livre en 93, l'année de sa parution, et où il a "récolté" le pric Goncourt.
C'est une réflexion que nous avions tenue lors de la guerre de l'été dernier, avec Matricule (mais non ! je ne faisais pas la guerrre à Matricule, on parlait de la guerre).
Le moins que l'on puisse dire, c'est que mon angle d'attaque des évènements de juillet 2006 était opposé à ceux de Matricule, mais on avait l'impression de tendre vers la même chose, alors que l'on aurait dû, en suivant une certaine sagesse occidentale, penser le contraire.
Je me suis mise à réfléchir de mon côté : et si on nous avait fait croire que c'était le contraire ?

Là tu as bien compris, "l'interessant" dans cette lecture c'est de voir, ce que nous avons en commun et ce que nous avons de différent en lisant un même livre...

"Vieille tête"
"J'ai cru comprendre toutefois, qu'il existe dans ce coin de la Montagne un légende concernant des personnages à la chevelure prématurément blanchie, qui depuis l'aube des temps, apparaissent épisodiquement en certaines périodes troubles pour disparaitre aussitôt. On les appelle les "vieilles têtes" ou encore les "sages-fous".

(C'est...on raconte aussi la même légende chez le dernier pasha d'Izmir. On dit qu'en trois jours, lorqu'il a appris l'exil de ses deux filles, et leur séparation qui devrait durer plusieurs génération, on dit que Sliman est devenu une vieille tête, que ses cheveux sont devenus blancs en trois jours. On dit aussi que deux générations plus tard...
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mais il est encore défendu de le dire...)

"Selon certains, il s'agirait même d'un personnage unique qui se réincarnerait indéfiniment."

"Si le paradis est promis aux fidles qui meurent, Tanios avait obtenu par son ébauche de mort, un ébauche de paradis."

"Le chateau du cheikh était vaste certes, mais son univers était bordé de hauts murs et de baisemains."

"Les écritoires se cachaient de honte et les passe-temps s'exhibaient."

Gérios : "Il parassait plus que jamais engoncé en lui-même, noueux et tourmenté."

"Il faut toujours dans un village un fou et un mécréant."
(papy.....)

"Si à nouveau les portes se fermaient devant toi, dis-toi bien que ce n'est pas ta vie qui s'achève, mais seulement la première de tes vies et qu'une autre est impatiente de commencer."

"Et il marchait, et il marchait comme à chaque fois que la colère l'agitait.
-Alors Tanios, on réfléchit avec ses pieds ?"
Le muletier : "Les idées que tu forges avec tes pieds et qui remontent vers la tête te réconfortent et te stimulent, celles qui remontent de la tête au pied t'alourdissent et te découragent."
(la croix russe à un nom pour celà : le travail organique.)

"Personne ne veut de ma sagesse, c'est pour ça d'ailleurs que je suis obligé de vendre macamelote."

"Que le cheikh décide pour son idiot de fils mais pas pour moi."

Gérios : "Si tu étudies trop, tu ne supporteras plus de vivre au milieu des tiens."

"Hereusement que le hasard se moque de mes rétiscences."

"Il s'agit d'une société où la politesse suprème à l'égard des femmes consiste à les ignorer."

Le muletier : "Même le créateur nous dit dégorger les agneaux pour nos réjouissances. Jamais les loups..."

"Il n'est jamais bon de montrer une fille aux soldats."

Les Egyptien alliés aux Français : "A les entendre, ce n'était pas une guerre de conquête qu'ils menaient mais un combat pour la renaissance des peuples d'orient...quand ces hommes énergiques pourfendraient l'incurie ottomane, parlaient d'ouvrir des écoles partout, de former des médecins et des ingénieurs."
(ça ressemble au nouveau moyen orient de Condy ça...)

"Le garçon fut tout aussi impressionné quand le commandant promit de mettre fin à toute discrimination entre les communautés religieuses et d'abolir tous les privilèges."

..."Les privilèges étaient scandaleux dans une société fondée sur le droit, mais, qu'à l'inverse, dans une société où règne l'abitraire, les privilèges constituaient parfois un barrage contre le despotisme, devenant ainsi, paradoxalement, des oasis de bon droit et d'équité."*
(ça va plaire à vagabonde ça...)

Privilège : " maintenir ceux des ressortissants étrangers et abolir ceux des cheikhs."
(gratt gratt gratt...les levantins qui se faisaient naturaliser français au XIXme et XXme siècle...certains sont même devenus ministres...., gratt gratt gratt gratt)