Lecture -Le rocher de Tanios

"Il n'est jamais bon de montrer une fille aux soldats."

Les Egyptien alliés aux Français : "A les entendre, ce n'était pas une guerre de conquête qu'ils menaient mais un combat pour la renaissance des peuples d'orient...quand ces hommes énergiques pourfendraient l'incurie ottomane, parlaient d'ouvrir des écoles partout, de former des médecins et des ingénieurs."
(ça ressemble au nouveau moyen orient de Condy ça...)

"Le garçon fut tout aussi impressionné quand le commandant promit de mettre fin à toute discrimination entre les communautés religieuses et d'abolir tous les privilèges."

..."Les privilèges étaient scandaleux dans une société fondée sur le droit, mais, qu'à l'inverse, dans une société où règne l'abitraire, les privilèges constituaient parfois un barrage contre le despotisme, devenant ainsi, paradoxalement, des oasis de bon droit et d'équité."*
(ça va plaire à vagabonde ça...)

Privilège : " maintenir ceux des ressortissants étrangers et abolir ceux des cheikhs."
(gratt gratt gratt...les levantins qui se faisaient naturaliser français au XIXme et XXme siècle...certains sont même devenus ministres...., gratt gratt gratt gratt)

"Le soleil de l'ours" : beaucoup de lumière sans chaleur.

"D'ailleurs, chose remarquable, le mur lézardé est encore debout de nos jours. Debout avec sa lézarde, quand d'autres murs du château, plus anciens ou plus neufs, se sont écroulés depuis.
Debout au milieu des herbes folles, comme si, d'avoir annoncé le malheur, il en avait été préservé."

Le destruction de la "bibliothèque" du Muletier :
"Mais enfin, ces pierres façonnées, ces feuilles sur lesquelles a peiné l'autreur ou le copiste, ces toiles peintes, ces mosaïques, ce sont aussi des fragments d'humanité, c'est justement cette part que nous espérons immortelle. Quel peintre voudrait survivre à ses toiles ?"

"L'année entière, de bout en bout, ne fut, dit la chronique, qu'un gigantesque traînée de malheurs."

"Le pire des gouvernants n'est pas encore celui qui te bostonne, c'est celui qui t'oblige à te bastonner toi-même."

Le cheikh ne sachant que faire :
"Certains voyaient là un aveu d'impuissance, d'autres une marque d'insensibilité."
Le cheikh :
"Qu'on me prenne le château, le village, je ne veux rien de la vie. Mais qu'on me laisse mon orgueil."
(Mais quand on a charge d'âmes cheikh ?... )
(Quoiqu'en y réfléchissant à deux fois, le pasha d'Izmir à préfèrer "abandonner" sa fonction de pasha.)
"Si mon attitude met le village en péril, qu'on me tue, qu'on arrache mon gilet, et qu'on en habille mon fils pour l'installer à ma place."

"Raad réussit à dire de sept manières différentes que le village n'avait que loyauté envers le vice-roi d'Egypte et son fidèle allié l'émir."

"Tanios n'appréciait guère la relation entre Roukoz et Raad. Que ce dernier fût un instrument dans la lutte contre le cheikh, il était à même de le comprendre. Mais il n'avait nulle envie de le comprendre."

Impossible de le trouver en ce jour ...

Va falloir que je le commande ...juste trouver " samarcande"

Oui,VN, chez chapitre.com on trouve tout, même l'édition originale...

Roukoz de Raad : "Utiliser cepantin pour afaiblir son père, oui, se lier à lui à jusqu'à la fin de sa vie, l'ancien intendant était trop avisé pour celà."

"Obsédé d'ascension sociale, Roukoz n'aurait pas voulu terminer sa carrière à la place où il l'avait commencée, en donnant sa fille unique à un fils d'intendant - ou pire à un bâtard - quand il pouvait la donner à l'héritier d'une "Maison"."

"Le destin serrait ses noeuds...et la mort rôdait."
"Tanios avait l'impression que c'était autour de lui qu'elle rôdait. Et il n'était pas sûr de vouloir l'éloigner."

"Nos fils, notre espoir, notre croix."

"Il veut la fortune de Roukoz, qu'il veuille se faire gendre de Roukoz, mais il n'aura plus mon domaine."

"Les gens de mon village avaient pour la pitre du patriarche autant de méfiance que de vénération."

"Les agents de l'Angleterre et de la Sublime Porte sont à l'oeuvre dans toute la Montagne."

"Qu'allait demander son roué visiteur après ce préambule fait d'avertissements et d'éloges ?"

"Je medemandesi je dois rire ou l'étrangler avait dit le cheikh, laparole sèche comme un crachat."

"Il avait du se transformer en assassin pourmériter d'entendre à nouveau le mot. Bayyé !" (père)

Mort du Patriarche : "Et lorsque la dépouille fut portée au rythme du glas jusqu'à l'église, les fidèles, parce qu'il avaient détesté le défunt et qu'ils le détestaient toujours pleuraient comme des coupables, et cherchaient parfois sur leur mains humides les traces de son sang."

hi hi hi
"Arme offerte, rappelons-le encore, parRichard Wood, "consul" d'Angleterre, et qui avait justement servi à abattre l'un des pourfendeurs de la politique Anglaise."

"Le jeune homme était innocent, mais s'il avait été pris, cette nuit-là, le cheikh n'aurait pas eu d'autres choix que de la livrer à la justice de l'émir, dût-il être perdu à cause de l'apparence deschoses."
"...il était contraint de respecter jusqu'au scrupule cette apparence des choses."

"Sous prétexte de fouiller partout, le cheikh n'avait cherché nulle part, parce qu'il voulait laisser aux coupables le temps de s'échapper."

"Oui, toujours ce même doute qui planait au-dessus de cheikh et de Lamia, au-dessus du château, au-dessus de ce coin de Montagne, comme un nuage de pluie poisseuse et maléfique."

Fouille des maisons : "Dans aucune d'elles on ne trouva bien entendu ce que l'on prétendait chercher, mais d'aucune maison on ne partit les mains vides ; les "coupables" ainsi appréhendés se nommaient bijoux, manteaux, tapis, nappes, argent, boissons ou provisions."

"J'ai connu une femme. Je ne parle pas sa langue, elle ne parle pas la mienne, mais tout en haut de son escalier elle m'attend. Un jour, je reviendrai frapper à sa porte pour lui dire que notre bateau est prêt à partir."

"...les deux figitifs entamaient leur existance nouvelle dans la terreur et le remord, mais elle serait faite aussi d'audaces, de voluptés, d'insouciances."

"Privé de l'écho de son acte, Gérios en venait parfois à douter de sa réalité."

"C'est d'abord par cet insoutenable silence qu'ils furent débusqués."

"Personne ne peut savoir qui nous sommes. Et de toute manière, nous nous trouvons sur le territoire des Ottomans qui sont en guerre contre l'émir. Pourquoi nous cacher ?"

"Ils s'étaient également acheté des vestes avec des manches amples commeil convenait à des négociants."

Le druze : "Tant que l'ogre sera en vie, ne ne reverrais pas la Montagne !"
(en fait c'est un espion....)

"Méfiez-vous, je suis redoutable, la dernière fois que j'ai perdu une partie, j'avais l'âge de ce jeune homme."
(redoutable cet espion, en effet...)

Le "fruit" :
"...aucun d'eux ne savait quelle langue parlait l'autre, mais ils dormirent comme un seul corps."

"Pourtant elle avaitdisparu de ses pensées comme par une trappe." (la fille de Roukoz)

"Non,mieux valait encore lui laisser l'illusion d'avoir commis un crime noble et nécessaire."

"Aulieu de sombrer dans la folie, te voilà qui sombredans l'insouciance."

"Ton visage me porte chance !
Mais il s'en allait quand même."

"...un homme venait vers eux, un homme de grande taille, avec une fine moustache, habillé à la manière desnotables de la Montagne. A en juger par les traces d'encre sur ses doigts, un lettré."

"-Et comment seporte notre Montagne ?
-Tant que Dieu ne nous abandonne pas, tout finit par s'arranger."

Thamar : "Quand on sait que cette fille ne parlait ni l'arabe ni le turc, quand on sait aussi que, dans l'ensemble de l'empire ottoman, certaines des plus belles femmes étaient d'anciennes esclaves géorgiennes, le doute n'est plus permis."
(oh, il y a une légende là-dessus, qui court des Balkans au Maghreb, à propos des femmes aux yeux clairs qui donnent le pouvoir, faut que je la retrouve.)

"...il avait trouvé dans les bras de cette inconnue...à peu près ce qu'il avait trouvé dans cette ville inconnue, dans cette île si proche du pays et à la fois si lointaine, un port d'attente. Attente de l'amour, attente duretour, attente de la vraie vie."

"Toutes les voluptés se paient, ne méprise pas celles qui disent leur prix."

"Echaudé, il n'avait plus envie de promettre ni d'écouter des promesses, encore moins de contempler l'avenir. Prendre, donner, partir, pouis oublier, s'était-il juré ! mais il n'avait su oublier."

"La première rencontre lui avait laissé une impression de corps apaisé. De cette deuxième rencontre, il était revenu l'âme apaisée."

"Il se promit de ne pas la décevoir. Lui qui avait tant souffert d'avoir ététrahi, jamais il ne trahirait !"

"Tu m'a entendu, l'ogre a crevé. Le monstre a cessé de respirer, il a cessé de nuire, sa longue barbe a trempé dans son sang."

Fausse nouvelle de la mort de l'émir :
"A ceux qui prétendaient que le pouvoir lui échappait, que sa main faiblissait, que la vieillesse l'envahissait, il venanit de démontrer qu'il pouvait étendre son bras encore puissant hors même de sa Montagne, au-delà des mers."

"-Je le lui ai déjà dit, mais il a tenu à te laisser partir libre, c'est lui le maître...
-Je ne connais pas d'autre maître que Dieu !"
("Dieu et mon Droit" disaientles Anglais au temps des croisades et de Richard Coeur de Lion)

Cheikh Francis : "Seigneur, la vie et les plaisirs n'ont plus aucun sens pour moi. Mais ne permets pas que je meure avant de m'être vengé."

J'ai eu un doute en relisant...

http://www.agriculture.gov.lb/ATLAS_%20AGRICOLE/atlas.html

http://mappemonde.mgm.fr/num9/librairie/lib06102.html

mais non, c'est bien le crétacé qui domine. Marne sur craie, c'est sûr.
Et du Karst aussi ?

"J'ai connu une femme. Je ne parle ps sa langue, elle ne parle pas la mienne, mais tout en haut de l'escalier elle m'attend. Un jour, je reviendrais frapper à sa porte pour lui dire que notre bateau est prêt à partir."

"Les deux fugitifs entamaient leur existance nouvelle dans la terreur et le remords, mais elle serait faite aussi d'audace, de volupté, d'insouciances."

"Privé de l'écho de son cte, Gérios en venait parfois à douter de sa réalité."

"C'est d'abord par cet insoutenable silence qu'ils furent débusqués."

"Personne ne peut savoir qui nous sommes. Et de toute manière, nous nous trouvons sur le territoire des Ottomans qui sont en guerre contre l'émir. Pourquoi nous cacher ?".

"Il s'étaient également acheté des vestes avec des manches amples comme il convenait à des négociants."

Le druze : "Tant que l'ogre sera en vie, je ne reverrais pas la Montagne !
-L'ogre ?
-Oui l'émir."
(Chrétiens et druzes opposants à l'émir, donc opposés aux français...)
"Méfiez-vous, je suis redoutable, la dernière fois que j'ai perdu une partie, j'avais l'âge de ce jeune homme."

Tanios et Thamar : "...aucun d'eux ne savait quelle langue parlait l'autre, mais ils dormirent comme un seul corps."

"Pourtant elle avit disparu de ses pensées comme par une trappe."

Tanios de Gérios : "Non, mieux valait encore lui laisser l'illusion d'avoir commis un crime noble et nécessaire."
"Au lieu de sombrer dans la folie, te voilà qui sombre dans l'insouciance !"

"Ton visage me porte chance !
Mais il s'en allait quand même."

"...un homme venait vers eux, un homme de grande taille, avec une fine moustache, habillé à la manière des notables de la Montagne. A en juger par les traces d'encre sur ses doigts, un lettré !!"

"-Et comment se porte notre Montagne ?
*-Tant que Dieu ne nous abandonne pas, tout finit par s'arranger."

de Thamar : "Quand on sait que cette fille ne prlit ni l'arabe ni le turc, quand on sait aussi que, dans l'ensemble de l'empire ottoman, certaines des plus belles femmes étaient d'anciennes esclaves géorgiennes, le doute n'était plus permis."
(ha faut que je retrouve cet histoire d'yeux bleus !...)

"...il avait trouvé dans les bras de cette inconnue...à peut près ce qu'il avait trouvé dns cette ville inconnue, dans cette île proche du pays et à la fois si lointaine : un port d'attente. Attente de l'amour, attente du retour, attente de la vraie vie."

"Toutes les voluptés se paient, ne méprise ps celles qui disent leur prix."

"Echaudé, il n'avait plus envie de promettre ni d'écouter des promesses, encore moins de contempler l'avenir. Prendre, donner, partir, puis oublier, s'était-il juré !...mais il ne parvenait pas à oublier."


"La première rencontre lui avait laissé une impression de corps apaisé. De cette deuxième rencontre, il était revenu l'âme apaisée."

"Il se promit de ne pas la décevoir. Lui qui avait tant souffert d'avoir été trahi, jamais il ne trahirait !"

"Tu m'a entendu, l'ogre a crevé. Le monstre a cessé de respirer, il a cessé de nuire, sa longue barbe a trempé dans son sang."

Fausse nouvelle de la mort de l'émir : "A ceux qui prétendaient que le pouvoir lui échappait, que sa main faiblissait, que le vieillesse l'envahissait, il venait de démontrer qu'il pouvait étendre son bras encore puissant hors même de sa montgne, au-delà des mers !!"

"-Je le lui ai déjà dit, mais il a tenu à te laisser partir libre, c'est lui la maître...
-Je ne connais pas d'autre maître que Dieu !"
(Dieu et mon droit disait-on en Angleterre au temps des croisades...)

Cheikh Francis : "Seigneur, la vie et les plaisirs n'ont plus aucun sens pour moi. Mais ne permets pas que je meure avant de m'être vengé !"

(Angleterre, Autriche, Russie : protéger le sultan contre les menées de l'Egypte et des français...ha le renversement des alliances...pire qu'au Congrès de Viennes.)

(L'humilité défensive est un skud contre la flagornerie)

Le pasteur Anglais : "Alors je pris Tanios à part, ainsi que mon devoir me commandait d'agir, et lui dit : Réfléchis, tu n'as rien à faire dans cette guerre. Que les Egyptiens dominent ta Montagne ou bien les ottomans, que les Français dament le pion aux Anglais ou l'inverse, rien ne sera changé pour toi. Mais il a seulement répondu : Ils ont tué mon père."

(Il n'y a pas que les ottomans qui ont fait des massacres. Les "supporters du vice-roi d'Egypte aussi.
1860-1960 R.A.U.
Je vais ressortir mon vieux dada : Le panrabisme, convergeant ici par l'Egypte, est-il vraiment antinomique du pantouranisme, ou en est-il une composante...Les forces coloniales auraient-elles voulu faire croire que c'est le contraire, pour les faire s'entrechoquer l'un contre l'autre ?)

"Et cependnt quelle victoire pour l'émir s'il peut nous empêcher même de partager notre deuil vec ceux qui nous aiment !"

"Ton maître croit trôner aujourd'hui au sommet de sapuissance, mais les plus hautes montagnes donnent sur les plus profondes vallées."
(On dit ça chez les ottomans aussi...)

Confiscation des biens du cheikh, l'Egypte "libère" la montagne de la féodalité : "L'execrable féodal est à terre. Le peuple est dans l'allégresse.
La foule était restée silencieuse tout au long."

"Mais toutes pleuraient. Lamia plus qu'une autre, qui se tenait près de l'église, vêtue de noir, encore belle et élancée malgré l'assaut des malheurs."

"Le lendemain même de cette cérémonie, Roukoz abandonna sa somptueuse propriété comme un vêtement devenu trop étroit et indigne, pour élire domicile au château avec sa fille, ses gardes, ses frayeurs et ses mesquineries."

"-Promène tes yeux sur notre Montagne. Ses pentes douces, ses vallées secrètes, ses grottes, ses rochers, son souffle parfûmé, et les couleurs changeantes de sa robe. Belle comme une femme. Belle comme Lamia. Elle aussi porte sa beauté comme une croix."

"Que signifie, au regard des siècle, l'adultère, la vertu ou la bâtardise ? Ce ne sont que les ruses de l'enfantement."

de Roukoz : "L'ambition était pour lui ce que le jeu ou l'avarice sont pour d'autres, un vice dont il souffrait alors même qu'il ne pouvait s'empêcher de s'y adonner."

"Il s'était promis de gagner l'affection de cette foule, avant longtemps et par tous les moyens."
"En vain. Les gens se baissaient pour ramsser lapièce, puis ils se relevaient en lui tournant le dos."

Le prèche de Boutros : "Il est plus difficile à un riche d'entrer dans le royaume de Dieu qu'à un chameau de passer par le chas d'une aiguille."

"Par leur complaisance, ils avaient fait du cheikh un tyran capricieux, par leur malveillance, ils ont rendu fou celui qui lui a succédé."
"Il finit ivre la nuit à chercher l'atelier des anecdotes, et leurs rires fusaient des maisons dans lumières."

Roukoz aux officiers égyptiens : "-Je viens de prendre en main cette contrée, attendez que mon pouvoir soit consolidé.
-Ton pouvoir, c'est nous !
...
-Quand je vais voir un tenancier de lupanar ça n'est pas pour l'entendre discourir sur les mérites de la virginité."

"On compta vingt-six morts, dont le beyh, un homme de bien, aimé de chrétiens autant que des druzes, Dieu ait son âme et maudit soit à jamais les fauteurs de division."

Roukoz à l'officier : "Ce que nous venons de faire va empbraser la Montagne pour 100 ans.
Et l'autre aurait répondu : Vous n'êtes que deux races de sorpions, et si vous vous piquez les uns les autres jusqu'au dernier, le monde ne s'en porterait que mieux."

L'officier égyptien : "Je n'ai plus le temps d'avoir des amis. D'ailleurs, il n'y a jamais eu d'amis pour nous dans cette montagne. Ni les hommes, ni les bêtes, ni les arbres, ni les rochers. Tout est hostile, tout nous guette."
"Je suis officier, je ne connais que deux mots, l'obeïssance ou la mort. Lequel des deux choisis-tu ?
...ce soir les hommes se reposeront et demain nous désarmerons la population entière, maison après maison.
-Ces gens ne nous veulent pas de mal.
-Ce sont des scorpions, te dis-je, et je ne me sentirais tranquille que lorsqu'ils n'auront plusaiguillonni venin. Dans chaque maison tu confisquera une arme.
-Et celles qui n'en ont pas ?
-Notre pacha a dit que dans cette Montagne chaque maison posséde une arme àfeu, crois-tu qu'il a menti ?
-Non, il a sûrement dit vrai."
(haaaaaaaa, les moutons à lunettes de l'été dernier...)

"Chez lui, comme on dit au village, le nerf de la décense s'était rompu."

Les "achats" d'armes, les insoumis fuirent dans la montagne : "Ils convinrent de s'entre aider mais que chacun suive ses propres chefs."
_
"Entre deux mondes Tanios ? Entre deux vengeances plutôt. L'une par le sang, l'autre par le mépris."

"Le combat décisif paraissait engagé ; et comme Lord Ponsonby l'avait prévu, c'est dans la Montagne qu'il se déroulait. Ainsi que sur le littoral qu'elle surplombe, entre Byblos et Thyr."
(Comme en 2006, Matricule_961, comme en 2006)

"Thamar, sa compagne d'égarement, sa soeur étrangère."

"Vue de l'extérieur, une oasis de sérénité. Mais à l'intérieur plus grouillante qu'un caravansérail."
(comme les sous-sols de l'Izmir souk, vagabonde)

"Les quinze jeunes frariyyé étaient-ils des héros ? des résistants audacieux ? Ou bien des baroudeurs écervelés ?"
(comme le hezb Matricule, comme le hezb...)

Tanios va lire sa déclaration à l'émir :
"Il vous faudra du courage pour lire en présence de ce diable de vieil homme. Gardez constamment à l'esprit qu'il est vaincu, et que vous vous adressez à lui au nom des vainqueurs. Si vous devez avoir quelque sentiment à son égard que ce soit de la compassion. Ni haine, ni crainte. Seulement de la compassion."

"Peut-être lui en voulait-il de l'avoir salué deloin, debout, à la manière des dignitaires étrangers, au lieu de lui baiser la main comme le faisaient les ens du pays."

L'émir : "La Montagne a connu l'ordre et la prospérité quand la paix régnait autour d'elle. Mais quand les grands se battent contre les grands, notre décision ne nous appartient plus. Alors nous essayons de calmer l'ambition de l'un, de détourner les nuisances de l'autre...A certains moment, mon autorité n'allait guère au-delà de ce tapis sur lequel mes pieds sont posés."

Le dignitaire ottoman : "L'heure n'est plus aux atermoiements ! L'émir a pris position contre nous pendant sept ans, la moindre des choses serait qu'il prenne clairement parti en notre faveur pendant sept jours."

"Soudain, Tanios ne savait plus si ce vieillard était l'homme qui avait fait pendre son père, ou un compagnon de supplice."

"Toi Tanios, avec ton visage d'enfant et ta tête de six mille ans."
(haaaaaaaaaa, les vieilles têtes !!!)

"Plutôt que de retourner ses armes au dernier moment contre son protecteur égyptien, l'émir a préféré s'exiler."

..."par une forme d'exagération fanfaronne à laquelle les orientaux ne répugnent pas."
(rhooooooooo)

"Après tant de gloire subite, y a-t-il encore chez cet être fragile quelque place pour la vie ordinaire à laquelle sa naissance semblait le destiner ?"

"Tanios aurait voulu se retrouver un moment seul avec sa mère, et de sa bouche apprendre les souffrances qu'elle avait connues. Au lieu de quoi, il lui fut imposé d'écouter à la fois mille doléances, mille plaintes."
(La vie privée n'existe plus pour quelqu'un qui place son devoir avant tout. Boris Pasternak)

"Assis sur le coussin du cheikh, il se retrouva en train d'imiter le cheikh, ses gestes lents et souverains, ses paroles abruptes, ses regards droits."

"Je suis revenu d'au-delà des mers pour dire à l'émir de quitter cette Montagne qu'il n'avait pas su préserver des malheurs. Je ne punirais pas le valet plus sévèrement que le maître."

Le fils de Saïd Beyk : "Vous ne pouvez pas disposer de nos victimes comme vous disposez de vôtres."

"Si ce chrétien était tué par des druzes, la chose laisserait des traces que je ne désire pas...condamnez-le vous-même, que chacun punisse les criminels de sa communauté, que les druzes règlent leur compte aux criminels druzes et les chrétiens aux criminels chrétiens."
(ça fait curieux de lire ça en ces temps de Tribunal International)

"De cette étrane manière se déroulait du château le procès de Roukoz. La salle était pleine de juges et de bourreaux, et à la place du seul jue était assis un témoin accablé. Qui ne savait être impitoyable qu'envers lui-même."

"Chacun d'eux aurait voulu lui parler, le toucher, le serrer dans ses brans. Après tout, c'était lui le héros de la fête. Mais dans son âme, il n'était que le mouton gras."

"C'est que de tous les souvenirs qui se pressaient entre ces murs, pénibles ou riants, celui qui s'imposait à lui était le plus futile... Odeur de lait et de laine brûlée, mêlée à l'odeur de la braise. C'est cette odeur-là et aucune autre qu'il respirait depuis qu'il était revenu."

"Réconcilié avec son enfance, en priant pour que le monde oublie."

"Les gens n'arrêtent pas de parler, Tanios, j'ai cent cigales dans les oreilles."

"Et si je n'avais eu pour lui que du mépris, j'aurais mieux rempli ma fonction de juge, n'est-ce-pas ?"

"Il avait espèré de sa mère le réconfort, elle ne lui avait apporté que d'autres tourments."

"Il ne savait plus s'il s'était trompé dans son amour ou bien dans sa haine."

"Le trouble de son esprit l'endormit, le trouble le réveilla."

"Tu ne veux que les faits ? Les faits sont périssables, crois-moi, seule la légende reste, comme l'âme après le corps, au comme le parfum dans le sillage d'une femme."

La port de Roukoz : " Pour avoir la tête d'un criminel, on a tué quatre innocents."

"Des communautés persécutées sont venues depuis des siècles s'accrocher au flanc d'une même montagne. Si, dans ce refuge, elles s'entre déchirent, la servitude ambiante remontera vers elle et les submergera, comme la mer balaie les rochers."

"Qui porte dans cette affaire la responsabilité la plus lourde ? Le pacha d'Egypte, très certainement, qui a dressé les Montagnards les uns contre les autres. Nous aussi Britanniques et Français, qui sommes venus prolonger les guerres Napoléoniennes. Et les Ottomans par leur incurie et leur fanatisme."
(rhoooooooooo, hum hum)

"Coupable d'indécision, coupable de pitié."

"Avec l'expérience et l'âge, la sagesse de ce garçon s'élèvera au niveau de son courage et de son intelligence."

Nader : "Il vécut encore vingt bonnes années lucratives et bavardes."

"Ma Montagne est ainsi. Attachement au sol et aspiration au départ."

"Ni paradis, ni enfer. Purgatoire."
(ohhhh, ça fait très "croix Russe" là....:))

"N'avais-je pas cherché, par delà la légende, la vérité ? Quand j'avais vru atteindre le coeur de la vérité, il était fait de légende."

"Et là-bas, au loin, je voyais la mer, mon étroite parcelle de mer, étroite et longue vers l'horizon, comme une route."
(Ceux qui ont lu "La Longue Route" de Bernard Moitessier sont certainement en train de sourire là....)

Bonjour tout le monde....

J' ai emmené le livre avec moi , je vais essayer de le lire ici ....si ma santé le permet ( très fatiguée....par plein de trucs chiants ...grrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr)

Mes yuccas , les chats et les mauvaises herbes , hier ont bien vu que je n' étais pas dans mon assiette habituelle ....Mais dès que je peux et que l' energie me revient , je reprends pioche et sécateur.....

Bisous à tous ...et je vous envoie un peu de soleil , y en a plein , ici !

Toujours vaillant mon 56k...mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr
Mais ne supporte pas les images .....

Bjr le souk , bjr vaga , faudrait te poser un peu et te reposer...tu en fais trop...

Bonjour Vagabonde, profite bien de la lumière et su soleil. Les bains de lumière, ça réapprend à l'organisme à fabriquer un tas de chose utile.
Tu es dans une contrée d'ici, alors, le thym les clous de girofle, sont de bon désinfectant. Le romarin en tisane ou en bain (mmmmmmmm) c'est un super revigorant. Et surtout, donne-nous des nouvelles de l'escalier de nulle-part :)


Quand à l'impayable invitée, qui pour la 47imème fois nous dispense de ses précieux conseils.....tu es sûre que tu n'en fait pas trop...?

Tjrs aussi aimable toi

bah, ici c'est à ses risques et périls...

Euh!

J' ai effectivement du mal à me poser un peu ....sauf quand j' ai un ou une amie avec moi ...lol!

Dis la slave , pour le bain ...je plonge les branches de ROMARIN comme ça ? Directement?

car j' en ai taillé ce matin ...

de plus , je viens ENCORE de découvrir des petits chats nouveaux nés ...je suis " catatrosphées , même si pas surprise ??????

Bonjour " invitée" ....bof! tu connais la Slave ..mdrrrrrrrrrrrrrrr....on s' y fait à son caractère , et même j'ai fini par l' apprécier ce fichu caractère , au moins je sais sur quel pied danser avec la slave ......

Bisous à tous ...invités ou pas ...lol!

Vagabonde, pour le bain, tu fais d'abord une décoction dans une casserolle, en faisant bouillir 5 minutes, et tu vides la casserolle dans ton bain à 37°
A ne pas faire le soir, c'est un revigorant...
Mais je ne sais pas si ça donne "bon" caractère....mdrrrrrrr

Et un bain de jus de carotte? :lol!:çà rend plus aimable?

Sans doute, et ça sonne aussi de belles cuisses et un joli teint. Mais pour les amabilités gratuites, il ya a des forums pour ça aussi.

Tu as tout à fait raison ,j'y retourne de ce pas , bon après-midi :*10: :*10: :*10: :*16:

Bonjour tous et toutes!

Elles s' aiment ses deux là ! mdrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrrr

Remarquez , cela donne du piment à la vie ......

Tant que les "bonnes dames de st gervais" ne me marchent pas sur les pieds ...tout va biennnnnnnnnnnn!

Mais sincèrement , je préfère ce souk où l' on ne se met d' oeillères et où respectueusement on sait quel jeu on joue que les dés pipés de certaines autres communautés ...

Bon sur ce .... Aujourd' hui , il fait moins beau ....

Trois chatons , j' ai encore découvert ....et si j' en faisais une décoction?

Je finis un bon policier " l' analyste" et je commence "le tanios" , et là attention aux commentaires ....lol!

Bisous à tous , et coucou à l' invitée.....