Haaaaaaaaaaa Pondicherry !!!!!!!!!
Longtemps après leur pubèreté des papys au coeur jeune, et des mamies élégantes écrivent des poèmes d'amour.
Le soleil se couche plein-ouest, faisant danser la fine poussière de ses derniers rayons dans le salon de la bibliothèque de Pondicherry.
A l'écart, en groupe, comme une meute pacifique, vêtus de survet' blanc, de jeunes gars entourée d'un rempart de jeunes filles, lisent des mots écrits au crayons sur les feuilles quadrillées de cahiers d'écoliers. Le sourire aux lèvres, l'oeil malicieux, le regard doux, ils balancent dans leur uniforme immaculé, des mots qui frappent les spectateurs comme une raffale de vent de noroît. Les rimes tendres des papys en sont toutes bousculées. Mais une fois leurs fleurs débitées en alexandrins, les papys ne sont plus que spectateurs. Car le jeu ne s'arrête pas là. A l'autre bout de la salle, le regard face au plein-ouest, entourés d'un rempart d'enfants, sortant d'une très longue robe bleue d'azur, d'autre mots fusent, aussi violents que ceux sortis des survètements blancs.
Les spectateur baissent peu à peu à tête, comme pour se protéger de cette drache, de ce grain de respiration du monde qui souffle si fort.
Venus d'un bout à l'autre de la salle, les mots se percutent au dessus de leurs regards interloqués.
A hauteur d'homme, les regards malicieux et les clins d'yeux fusent entre les survètements blancs et la longue robe bleue, tandis qu'un peu au-dessus, près du plafond, les mots continuent leur tournoi de nuages plein d'orage, et de rage.
A ce soir Fabrice, Théo, Maël, etc...
Bien à vous