Il ne l'a jamais rencontrée ?
et pour cause ! la tempérance c'était lui !
Faire tenir sa grande cruche de vie dans sa petite cruche de liane, et ne pas se faire diluer sa petite cruche de liane dans sa grande cruche de vie... quelle ingéniosité il a dû employer, jusqu'à l'implosion de la cruche de vie pour ne pas faire exploser la cruche de liane.
Et ce visage qu'il ne veut pas comprendre, car comprendre un visage c'est lui rappeler son nom.
Et cette ceinture qu'il n'aime pas, qui relie la liane à la vie. Normalement la liane et là pour soutenir la vie, sauf que quand on pousse l'alchimie des lianes, c'est parfois la vie qui en vient à soutenir la liane, et puis, parfois plus tard, la liane et la vie deviennent antagonistes. Alors arrive peut-être un moment où on en vient à préférer sa liane à la vie, et on sacrifie celle-ci pour préserver celle-là.
La tempérance, pendant longtemps, nous évite d'avoir à choisir, et on devient surentraîné à la tempérance, c'est ménager la chèvre et le choux, mais l'une bouffe l'autre, et ce n'est pas ce que l'on veut, alors on l'implose... et le compromis se change en eau de boudin !
Quant aux herbes vertes... dans ces lianes au reflet en trompe l'oeil... il y en a toujours un bout qui est vrai, mais qui fait bien attention à ne pas se montrer sous son vrai jour, pas fou, il préfère ce montrer à contre-jour, pour prendre le contre-pied de ce que l'on voit de lui.
Tempérance, vous avez dit tempérance ?