Le souk b'jour jeudi 5 novembre

Oui, oui, je suis comme toi, je m'en contre fiche

http://www.deezer.com/listen-274653

Cette chanson va comme un gant à Vaga..... hihihihi!
Si je la vois , la vagabonde , je lui en parlerai....

Citation :

je ne fais rien pour qu'on m'aime,

Alors n'aurais je aucune raison de le faire ???

Non, sur ce point je suis formel, tu ne fait pas rien. Mais pas avec n'importe qui.

vaLy_Lara a écrit:

Scusez, je reviens de réunion, où on a là aussi énuméré les multiples défauts
qui farcissent mon existence...
1) je ne suis point dévote, donc je ne me confesse point. C'est un gros défaut, mais je remercie au passage les bonnes âmes qui poussent la dévotion jusqu'à confesser les pêchers des autres (humour pour ceux qui n'ont pas compris).
2) je ne fais rien pour qu'on m'aime, ça me barbe, et je trouve qu'il est beaucoup plus pratique de se cacher derrière ses propres défauts pour faire sa sieste tranquille, ce souk en plein désert manquant d'ombre.
3) je ne fais rien pour assurer la promotion du souk, toujours par paresse. Et puis pourquoi je le ferai d'ailleurs ? des marchandes de quatres saisons de fruits trop mûrs le font très bien.
4) j'use et abuse des mots, qu'ils soient pour blesser ou pour soigner. D'abord ce sont souvent les mêmes, et toujours grâce à cette dive paresse, je refuse d'en faire le tri.
5) haaaa, le tri, c'est peut-être là mon principal défaut, un goût immodéré pour l'irrévérence et l'anarchie, la désobéissance civique, et la volonté de se ficher du monde. Celui-là, je le confesse volontiers.
6) je ne suis pas reconnaissante envers les autres. Hé oui, ma bonne dame, ce goût pour l'irrévérence est à ce point poussé, qu'il est très difficile d'acheter soit mes paroles soit mon silence. N'ayant ni dieu ni maître, je puis rester maître et de celles-ci et de celui-là. Ce qui dit comme ça paraît le comble de la contradiction.
7) Contradiction. Ha parlons-en de celle là. Loin de la reléguer au fond de ma boite à bijoux en toc de comédienne ratée, je m'appuie dessus comme sur une rampe dans un escalier, parce que, toujours par paresse je refuse de me dire, au bas de l'échelle "l'ai-je-bien descendu ?".
8) Il parait que je mens... mais comme je le confesse ici, allez savoir si c'est vrai.


Bon allez j'arrête là... la culture judéo-chrétienne dénombre 7 pêchers capitaux, et j'en au déjà 8 à mon actif... cherchez l'erreur.

et "l'autre" , elle dit :

En lisant les messages sur divers forums , j' ai toujours l' impression que se sont les autres qui sont toujours méchants

T'es une autre alors valy !

:lol!:

Bizouxxxxxxxxxx les gens d'ici :) :) :) :)

Coucou Matt_, merci pour les bisous, au revoir :lol!: :lol!:

Salut Matt.... hihihihi

L' autre te rappelle la phrase exacte ....et pas tronquée! hihihihi

En lisant les messages sur divers forums , j' ai toujours l' impression que se sont les autres qui sont toujours méchants, et jamais ceux qui parlent des autres ....
Et là ...l' autre se marre.......
Finalement je ne sais plus qui est l' autre de l' autre ???????
Que vous êtes compliquées , les autres!

Bonjour à toi....

Je suis en train de regarder le film :
Le sacrifice 'Andrei Tarkovski

ouh lala !
pas facile ce que contient ce film......
J'fais une pause....waouhhhhhhhhhh!
Quelqu' un des bédouins l' a t il vu ?????



http://fr.wikipedia.org/wiki/Le_Sacrifice

Hé oui, je ne fais pas rien mais pas avec n'importe qui...
alors, vous êtes n'importe qui ou quelqu'un d'autre ?

A moins que ce soit moi qui ne soit l'autre, c'est Cendrars qui disait ça à Remy de Gourmont, et ça m'a toujours fait rire. A moins que ce ne soit le contraire, alors là c'est matt_ qui est l'autre, mais après tout, c'est pareil.

D'autres disent que c'est Nerval qui aurait dit être l'autre. Mais Nerval, on ne peut pas lui faire confiance... alors qu'on l'accusait d'être impie, il répondit :
"Moi, pas de religion? J'en ai dix-sept!"...

Dix-sept, matt_, tu entends ça ??? on est sauvés, et les uns et les autres...

pfffffffffffffffff pffffffffffffffff pffffffffffff, jeme fraye un passage à travers la foule de touristes aux portes du désert,
c'est du sport en ce moment pour arriver jusque ici.

Babayaga, laisse tomber ce film tout ce suite ce n'est pas pour les enfants.

je t'explique....

euh!
Vi , explique moi , car ce film est plutôt un monument et il m' effraie par son contenu...;
Je pensais des bribes du discours d' Alexandre et même d' Otto( historien , comme toi)...Mais là , tout mis et regroupé dans quelques plans et quelques images fortes .... brrrrrrrrrrrrrrrrrrr!
C' est du concentré!
ça fait beaucoup!

Donc voillà
C'est une histoire de Russes. A tout enfant russe qui se respecte, on inculque de gré ou de force le culte du don de soi. On ne sait pas d'où ça vient, mais c'est comme ça. On apprend, on étudie, on vit, on respire dans le seul but de servir une cause, quelle qu'elle soit. On n'apprend ça depuis tout petit. en même temps, on apprend l'abnégation, pour servir la dite cause.
Poussé par ce dévouement à une cause, des milliers de russes du parti communiste ont fait la guerre à des milliers d'écrivains et poètes. Mais comme ils avaient le dévouement à leur cause autant chevillé au corps les uns que les autres, ça s'est fini par un match nul.
Avec parfois des scènes cocasses, comme Pasternak qui enterre les manuscrits "Jivago" ("toujours vivant" en vieux slavon) dans le but que d'autre dévoués à la cause viennent les déterrer pour les transporter en Italie où ils furent publiés, et sans se faire choper par ceux dont la cause était d'empêcher Pasternak d'écrire. Hi hi on les a bien eu sur ce coup-là...

Les premiers Nihilistes, ceux de 1860 avaient fait pareil, leur cause était de construire un monde meilleur", et la cause passait avant leur vie personnelle. Furania en parlerait mieux que moi.
Pour signifier son engagement, on ne prête pas serment à un dieu ou sur une Bible, on se fait le serment à soi, et on prend parfois la peine d'informer quelques témoins de son engagement.
Ce total abandon de soi peut paraître bien encombrant aux âmes occidentales, mais toute âmes slave sait que c'est le seul souffle vital valable...

:bounce: :bounce: :bounce: :bounce:
pas tout compris ... car c'est sa maison qu' il brûle????
va falloir que je travaille le symbole maison...
maison comme sacrifice de soi ...
D' ailleurs il finit chez les fous!
Et cet enfant muet que l' on appelle "petit garçon", donc sans désignation de nom.... ... et qui parle à la fin pour dire " au commencement était la parole ...."
Otto le facteur/historien parle du CADEAU comme sacrifice ... j' aime bien cette idée que le cadeau doit toujours être un sacrifice de soi.....sans quoi , cela ne serait plus un cadeau ... en l' occurence , dans le film , c' est une vieille carte de l' europe ... hihihihi.....

Des tonnes à dire sur ce film testament...mais oups!
je n' ai pas pu me l' ingurgiter en une seule fois....

A revoir par morceaux pour mon âme celte .... hihihihi!

En parlant des autres et des uns ....hihihihi
On arrive à suivre DEUX sujets à la fois ...hihihihi!

Un film plus léger mais aussi plus dépassé par le temps ...
Ce film que je n' avais pas détesté à l' époque , m' a paru leger , léger et laissé indifférente et même déçue...

Comme quoi ...le temps passe...
mais on reste toujours l' autre de l' un.....

Hi hi, elle a rien compris cette mécréante. Normal c'est une Celte :)
La maison c'est le symbole du matérialisme. C'est le truc à toi, où tu es chez toi, ou tu as tes affaires et ton petit monde.
Tarkovski est né après les grandes nationalisations, le moment où ils confisquaient les maisons, mais il a du en entendre parler souvent par son père... écrivain... Les communistes de l'époque pensaient que si on confisquait toutes les maisons, tout le monde serait détaché de force du matérialisme, de ce et de ceux qu'il aime, et l'homme nouveau à la mode soviet n'en naitrait que mieux.
Mais voilà, ces russes, écrivains ou cinéastes sont de fichues bourriques. Les soviets semblaient l'avoir oublié. L'âme russe à 4 branche, et l'une des branches, c'est la tatare, la branche de la parole. Le tatar n'a ni maison, ni biens, matériels, "il est sur son cheval et il chante ce qu'il voit. Et voilà la littérature russe ! Tourgueniev, Dostoïeski, Boulgakov, tout ça c'est des tatars !" (Alexandre Ikonnikov).
Et c'est là ou Tarkovski roule tout le monde dans la farine, à mon sens, il "donne" (détruit) le seul bien qu'il a, sa maison, mais garde le principal, LE VERBE, la parole, l'écrit.
Je me souviens d'un vieux sage Oughouz, époux d'une princesse Tatare qui a transmis ce messages à ses enfants et petits enfants. Il avait été frappé par les collectivisations de 1930, on lui avait tout pris, tout... sauf son esprit et son sang d'encre qui le faisait écrire. Après deux ou trois guerres, quatre ou cinq révolutions, cinq ou six "ruines", c'est dans cette encre-là que j'ai l'insigne honneur de tremper ma plume... pour vous distraire... "au commencement était le verbe"... et à la fin aussi.

Quand à l'enfant muet qui n'a pas de nom... c'est toi même qui m'a donné la clef ou plutôt le mot. C'est l'enfant implicite, celui que son engagement l'à empêché d'avoir, demande leur... ils te diront...

La maison c'est le symbole du matérialisme. C'est le truc à toi, où tu es chez toi, ou tu as tes affaires et ton petit monde.

Bravo!
Je n' y avais pas pensé...
Tout se tient maintenant ....
Même la folie ....
même la prière...( devant un Vinci...)
Même la parole....
Même cet enfant sans nom rendu muet par une opération humaine ...
Je le re/regarderai avec cette grille ....
Je cherchai avec un outil psy et j' avais oublié l' outil histoire....

Merci Valy!

Je file car ce soir , à Sartrouville , il joue la pièce de mon dramaturge préféré : Richard III
Un truc sur la folie du pouvoir.....et mon touareg m' attend!

De rien, :) c'est toujours un plaisir...
Quant à l'historien avec une vieille carte d'Europe... c'est une manie chez les historiens d'origine russe... ils ont une fâcheuse tendance à faire ce que l'on croit être de la géographie.
Et la folie... il faut dire que les soviets on quand même compris... te déclarer fou c'était la seule façon de t'empêcher d'écrire. Solgenitsine, Sakarov, et bien d'autres y sont passés... ça n'a pas marché à tous les coups... La nouvelle et le film de Tarkovski ressemblent à "mais j'écrirai quand même, na !!!!!!!" et même si moi j'ai pas le droit de parler, mon implicite le fait !
na na nère...

la_nuance a écrit:

Hi hi, elle a rien compris cette mécréante. Normal c'est une Celte :)
La maison c'est le symbole du matérialisme. C'est le truc à toi, où tu es chez toi, ou tu as tes affaires et ton petit monde.
Tarkovski est né après les grandes nationalisations, le moment où ils confisquaient les maisons, mais il a du en entendre parler souvent par son père... écrivain... Les communistes de l'époque pensaient que si on confisquait toutes les maisons, tout le monde serait détaché de force du matérialisme, de ce et de ceux qu'il aime, et l'homme nouveau à la mode soviet n'en naitrait que mieux.
Mais voilà, ces russes, écrivains ou cinéastes sont de fichues bourriques. Les soviets semblaient l'avoir oublié. L'âme russe à 4 branche, et l'une des branches, c'est la tatare, la branche de la parole. Le tatar n'a ni maison, ni biens, matériels, "il est sur son cheval et il chante ce qu'il voit. Et voilà la littérature russe ! Tourgueniev, Dostoïeski, Boulgakov, tout ça c'est des tatars !" (Alexandre Ikonnikov).
Et c'est là ou Tarkovski roule tout le monde dans la farine, à mon sens, il "donne" (détruit) le seul bien qu'il a, sa maison, mais garde le principal, LE VERBE, la parole, l'écrit.
Je me souviens d'un vieux sage Oughouz, époux d'une princesse Tatare qui a transmis ce messages à ses enfants et petits enfants. Il avait été frappé par les collectivisations de 1930, on lui avait tout pris, tout... sauf son esprit et son sang d'encre qui le faisait écrire. Après deux ou trois guerres, quatre ou cinq révolutions, cinq ou six "ruines", c'est dans cette encre-là que j'ai l'insigne honneur de tremper ma plume... pour vous distraire... "au commencement était le verbe"... et à la fin aussi.

Quand à l'enfant muet qui n'a pas de nom... c'est toi même qui m'a donné la clef ou plutôt le mot. C'est l'enfant implicite, celui que son engagement l'à empêché d'avoir, demande leur... ils te diront...

Je n'ai toujours pas compris comment relever une partie de phrase, certes c'est réducteur
ce matin dans mon p'tit délire à mots, je pensais à la parole, on peut bien tout détruire, brûler les livres, les mots, eux, vivront toujours, peut être et sûrment déformés, euh je n'ai point votre facilité à écrire je voulais encore dire que synchronicité a montré son bout de nez!

Je ne sais pas si c'est une question de facilité Gy, écrits ou parlés, ce sont des mots avec d'autres mocassins. Certes les mots écrits traversent plus facilement l'espace et le temps. Combien en ai-je lu, pliés en 16, ils traversaient discrètement le rideau de fer, pour se déplier et hurler en occident. Les mots écrits ont parfois tendance à se figer, et sont plus facilement suivis à la trace, on le repère et les traque plus facilement que les mots-dits. Alors, ils ont appris à se cacher, on a appelé ça les métaphores, les contes et les histoires, ils ont emprunté cette capacité aux mots parlés, c'est ça qui est beau... euh pardon, qui est mot :)

Au moyen âge , les idées interdites se sont aussi propagées , non pas grâce aux mots ....trop facile à repérer...mais par ces fameuses images compliquées et à l' apparence naïve ( comme les contes) que l' on appelle , les arcanes du TAROT.

Très très bon spectacle " Richard III que j' ai vu ... Bravo aux comédiens et surtout metteur en scène ....

rires, quand il s'agit de transgresser l'interdiction des idées, certains hommes savent faire preuve d'une ingéniosité à toute épreuve.


Lors des grandes grèves de la fin du XIX ce chant était entonné par les ouvriers dans les ateliers en signe de réprobation du comportement du patronat.